La Bretagne compte 2 146 cas positifs au Covid-19 pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours. Ce taux d’incidence est en très forte hausse, de 500 points, par rapport à la semaine dernière. Les patients atteints du Covid-19 à l’hôpital sont de plus en plus nombreux. Une vigilance collective doit être maintenue par le respect scrupuleux des gestes barrières en toutes circonstances. »
Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins :
Je pense aujourd’hui que ce n’est pas par les paroles choc que l’on va pouvoir convaincre les personnes réfractaires à la vaccination, mais en allant à leur contact et en essayant de les convaincre quasiment individuellement.
Ce qui nous gêne aussi, c’est que l’on globalise cette population de non vaccinés, que l’on réagit comme s’il s’agissait de 6 millions de personnes qui pensent toute la même chose. Or, nous voyons bien dans notre quotidien de médecins qu’il y a une multiplicité de profils. (...)
Agathe questionne Typhaine sur sa pratique et la fonction infirmière sur l’île et Artllyr demande à Max de préciser le rôle des pompiers auprès des soignants en cas de besoin.
Anne, vice-présidente de l’APSIG refait le point sur le projet de santé conçu par les professionnels de l’île et sur la situation provoquée par l’absence de médecins. (...)
Un arrêté publié au Journal officiel, porte à 180 euros pour une durée de référence de 12 heures la rémunération minimale d’une astreinte de PDSA, contre 150 euros auparavant. A. Marques egora 04-01-2022
(La PDSA repose sur le volontariat des médecins même si la participation des médecins à la permanence des soins est un devoir et un principe déontologique - article R. 4127-77 du code de la santé publique). (...)
Concernant les Français non vaccinés, "si 90% de ces personnes acceptaient de se faire vacciner, on pense que l’on pourrait réduire le pic de la taille des hospitalisations de 20 à 40%." Simon Cauchemez assure que " si tous collectivement on réduit nos contacts d’environ 20% dans les semaines qui viennent, on estime que l’on pourrait réduire le pic des hospitalisations de quasiment 50%.
On conjecture, au plan organique, une inflammation résiduelle comme pour le CMV ; une persistance du virus ; une atteinte vasculaire, notamment des capillaires cérébraux . Ces causes organiques sont très souvent mises en avant. Les débats actuels rappellent ceux sur la maladie de Lyme, dont les symptômes polymorphes sont proches de ceux que l’on observe chez les patients Covid-long.
Le nationalisme vaccinal des grandes puissances, que dissimule mal l’hypocrisie de Covax, est responsable de l’émergence de nouveaux variants et ne fait que retarder la fin de la pandémie. Dans ce cadre, il est essentiel de continuer à dénoncer l’hypocrisie des puissances impérialistes et de revendiquer la levée des brevets pour produire massivement des doses de vaccin et permettre leur accès à l’ensemble des pays.
La guerre contre le Covid-19 laisse des traces post-traumatiques parmi celles qui sont au front depuis la première vague. La situation remet douloureusement en cause des vocations chez les soignants. La menace est toujours présente. La population s’est remise à solliciter les urgences pour de la « bobologie » en perdant, au passage, de la rigueur dans le port du masque
et surtout des voeux de bonne santé pour continuer à soigner les non vaccinés qui envahissent les services de réanimation ; surtout une bonne santé mentale pour essayer d’oublier les malades dont les opérations sont reportées faute de personnel soignant (d’où la suppressions de lits).
Pour le reste, rien à espérer : l’année 2022 sera la pire qu’on puisse imaginer sur le plan social !
Un homme s’effondre chez lui. Son épouse appelle le 15. Elle tente de prodiguer un massage cardiaque et appelle les voisins à l’aide. Une secouriste civile court chercher le défibrillateur le plus proche. Mais celui-ci ne fonctionne pas. Les pompiers transportent le quinquagénaire au CHU de Nantes. La famille dépose plainte pour "violation d’une obligation de sécurité ou de prudence".
Les personnels de santé des Antilles réfractaires à l’obligation vaccinale à laquelle ils sont astreints seront "suspendus" au 31 décembre et pourront "s’orienter vers un nouveau métier" via une "cellule d’accompagnement et de reconversion professionnelle", a indiqué le ministère des Outre-mer. Ce sont "10 % des professionnels" concernés qui sont en non-conformité, dont "6 à 7% de soignants.
Infirmier, il dénonce une faille dans la rémunération en centre de vaccination
Il a décidé d’alerter par tous les moyens. En Occitanie, un infirmier se bat contre la CPAM pour rembourser des “indus” qu’il a touchés dans le cadre de la vaccination contre le Covid en centre. Travaillant aux côtés de bénévoles qui génèrent pour les professionnels de santé les actes d’injection via Sivac, l’infirmier a été contraint de leur prêter sa carte CPS à plusieurs reprises afin qu’ils accèdent au téléservice. (...)
« À bord de mon fourgon, je peux prendre en charge la personne et l’accompagner pour un rendez-vous médical à Lorient, Brest ou Nantes. La personne transportée ne paye rien. Je me charge de tout y compris les réservations de bateau »,explique Émilie Guyomar qui a monté son dossier avec Faustine Vuaillat, Maxime Bihan et Frédéric Delange. Son agrément lui a été délivré par la CPAM. tél. 06 60 32 69 75.
Frédérique (sic) Delange : "La consultante nommée par l’ARS pourra d’ici fin janvier nous proposer un dispositif adapté à l’exercice d’une équipe médicale pérenne, sans doute composée de médecins libéraux et de médecins salariés. » Reste à trouver des solutions pour loger les médecins et à organiser un moyen de transport avec des horaires adéquats pour ceux qui préfèrent vivre sur le continent."
Des opérations sont déprogrammées pour que les personnels aillent aider dans d’autres services avec des patients Covid. Dans les services de cardiologie, de neurologie il manque des lits. On a des difficultés à prendre en charge les personnes qui font des AVC, des infarctus du myocarde. Il faut dire aux Français de se vacciner, mais ils n’ont pas à pâtir d’un système de santé complètement dégradé.
Vendredi denier, Le Fifig et Cinéf’îles se sont réunis pour proposer au Cinéma des Familles « La grande séduction », film traitant du douloureux problème qui nous préoccupe tous en ce moment « le désert médical ». La projection fut suivie d’un débat avec les professionnels de santé.
Ce film jubilatoire nous a effectivement séduits, nous laissant penser pendant une heure et demi qu’un jeune médecin pouvait venir s’installer dans une île presque déserte : on imaginait déjà un médecin sympathique, accompagné d’une jeune femme charmante et d’enfants enjoués qui iraient à l’école… Et que l’on pourrait parfois rencontrer sans être malade. (...)
« Médecins, pharmacien, infirmiers, pompiers, personnels administratifs et élus étaient sur le pont pour accueillir les 420 personnes inscrites, a expliqué le responsable de l’opération. Nous disposions même de doses supplémentaires pour ceux qui n’avaient pas anticipé leur rendez-vous. » La plupart des personnes sont venues pour recevoir leur troisième dose de vaccin.
F.Gatel, sénatrice : Pour remplacer un médecin généraliste dans un désert médical, il faut deux médecins. Il n’est pas choquant qu’un jeune médecin exerce, en début de carrière, dans une zone sous dotée, quitte à le payer plus à l’acte. L’installation des pharmacies est régulée. L’installation des médecins peut aussi l’être. Il y en a trop dans le sud. Il faut donc arrêter de conventionner ceux qui veulent s’installer dans cette région.
aux équipes de pompiers locaux et à ceux détachés du SDIS ainsi qu’aux personnels communaux pour leur efficacité lors de cette quatrième séance collective de vaccination.
Bravo aussi pour l’organisation générale à laquelle il faut ajouter l’équipe de la pharmacie.
À quel âge peut-on commencer une éducation aux médias ?
Dès l’école maternelle ! À partir de la grande section. Et on peut commencer à travailler sur la désinformation à partir du CM1-CM2. À l’adolescence, ils cherchent à se conformer aux autres, ils osent moins poser de questions… Et puis souvent, ils ont déjà été piégés par de fausses informations. Comme dans toutes les matières enseignées, il faut répéter, encore et encore, et complexifier les choses au fur et à mesure ; il est donc important de commencer l’éducation aux médias assez tôt.