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Le reportage du "misainier peu sérieux de Placemanec"

mercredi 16 novembre 2005, par Admin

Quelques nouvelles du front des opérations :

Le clan des « classiques » mène une guerre d’usure par des escarmouches concentrées sur le devenir du patrimoine foncier et immobilier du caillou, les moyens d’évasion de l’île, la paupérisation du littoral insulaire voué aux taxes d’occupation (DDE). Non content d’utiliser la lettre classique déposée au petit matin dans la boite au lettre, il se modernise et n’hésite pas à communiquer via la toile des "Ménard".

Il espère sûrement par ce biais reconquérir le cour (les votes ?) du clan des « neutres » qui observe silencieusement, n’en pouvant PLU mais. Son général en chef espère peut-être, par la suite, réinvestir le donjon du castel municipal.

Le clan des « modernes » résiste de son mieux en expédiant les affaires courantes, comblant comme il le peut le retard accumulé, selon lui, par le clan adverse. Son amiral, utilise l’arme de la « démocratie » par le moyen des conseils municipaux ouverts à tous et le bulletin municipal surnommé le « torchon » par la partie adverse.

Son habileté à négocier, face à la « Clayenne à Jules », des allers retour sinueux entre Kersauce et le large, lui donne un avantage indiscutable pour les tactiques de combat.

Tout cela est compliqué sinon contrarié par l’apparition d’un troisième acteur, le clan des « parentèle de groisillons expatriée, résidents secondaires, touristes de passage, amoureux de l’île divers et variés » qui essaie de se pénétrer des us et coutumes et surtout de comprendre les tenants et aboutissants du « brezud ».

Ce clan d’étrangers (non insulaires), représente une menace indéniable pour la suite des combats car on sent poindre chez lui des velléités de conquête de la forteresse municipale. Cette armée grossissant avec les années est composée majoritairement de personnes aisées, bien rodées aux guerres de substance continentales.

Nos « services de renseignement » suggèrent que cette troisième force serait en fait, un « sous-marin », instrumenté par l’un des clan pour son action militaire.

Sur le bord de la toile sont embusqués les millions de spectateurs
planétaires qui comptent les points, un peu surpris qu’il y ait sur l’île autre chose que « Ty beudeff ».

Pour conclure, "faites l’humour pas la guerre" ! ! ! ! ! ! ! ! !

Prochain reportage le 15 décembre 2005.

Le misainier peu sérieux de Placemane

(cet article est un commentaire de l’aricle http://ile-de-groix.info/article.ph...)

Commentaires

  • Trop ! haletant le reportage du "misainier" va t’il prendre le chateau ? instrumentaliser "les Ménards" ? rien n’est moins sur, la suite la suite ! trop long jusqu’au 15. Un spectateur entoilé :))
    JCF

    • Dénomination de l’épisode d’Astérix sur Groix :

      Nous recevons ce câble (sous-marin), de l’état-major inter-armes.

      Il nous annonce que par acclamations et coups violents frappés sur les boucliers, les guerriers insulaires des 4 clans ont adopté un nom pour leur guerre.

      Ils ont choisi de l’intituler la « guerre des goals », chaque chef de clan ayant un but bien précis, quoique pas toujours avoué, renvoyer son adversaire dans ses marques ! ! !

      Ces derniers brandissent également la menace de la « demande judiciaire de réparation » (de surface pour les pénalty).

      Ces rois guerriers pratiquent également le « tackle » de l’adversaire ainsi que le « marquage » au maillot (de bain).

      Enfin si le combat s’avère désespérément indécis, il faudra bien procéder aux séances de « tirs au but » pour les départager.

      Toutes ces pratiques nous remémorent bien évidemment la « soule des Gaulois ».

      Cette appellation de « guerre des goals » n’a rien à voir avec les sempiternelles disputes de cannes à pêche sur le quai Noroît de Port-Tudy, pour avoir les emplacement de préhension du poisson de passage.

      Au contraire il semble plutôt inspiré par le célèbre « Bellum Gallicum » du non moins célèbre César (Jules pas David mon cousin). Titre qui s’est révélé très vendeur.

      Le cycliste tribordais.

    • Toujours le même plaisir à vous lire, cousin de César...
      Petite précision : le quatrième clan est tout ce qu’il y a de virtuel, pour ne pas dire qu’il existe seulement dans l’imagination de quelques personnes qui croient encore, les pauvres, qu’il faudrait enfin une liste de gauche à Groix. Donc pas de "goal" chez eux... et je leur souhaite bien du courage même si je pense que ce genre de liste peut leur permettre au moins de se compter. :))
      A la demande expresse et unanime des trois propriétaires de ce site, nous autoriseriez-vous à vous consacrer une rubrique spéciale, vos "perles" disparaissant actuellement trop souvent au milieu des commentaires qui ne devraient pas avoir l’honneur de côtoyer les vôtres (je parle bien entendu de ces commentaires non signés qui déhonorent cet endroit).
      j’ai ainsi l’espoir que vous pourriez, le jour où la politique locale vous inspirerait moins, nous faire profiter d’une "petite" partie de vos connaissances amassées concernant l’île.
      Si vous ne souhaitez pas répondre ici, vous pouvez le faire à cette adresse : infos@ile-de-groix.info.
      Merci d’avance
      La cousine de César

  • le clan des classiques.. manque pas d’air çui-ci, ca serait pas plutôt celui des réacs Gh

  • Oh , Oh , attention , attention , à l’instar d’Achille Talon , j’interviens , je m’imisce , que dis-je , je proteste ! Je sens bien pourtant que le misainier de Placemanec pourrait gagner à être mieux connu , mais pour le moment , qu’il soufre ma numérique vindicte :

    Il est tout un coup évoqué dans ce débat de haute tenue , à l’érudition orientale remarquable et grâce à laquelle j’apprends l’existence d’un poête dont il est vanté la profondeur , il est tout d’un coup évoqué , disais-je , le propos suivant :

    "Tout cela est compliqué sinon contrarié par l’apparition d’un troisième
    acteur, le clan des « parentèle de groisillons expatriée, résidents
    secondaires, touristes de passage, amoureux de l’île divers et variés » ...

    Ce clan d’étrangers (non insulaires), représente une menace indéniable pour
    la suite des combats ... Cette armée grossissant avec les années est
    composée majoritairement de personnes aisées, bien rodées ...."

    Nous , les amoureux de l’île variés , les "attachés" à "notre" île , nous voila transformés en 5ème colonne !
    Nous devenons menaçants ! Nous serions dangereux potentiellement !
    Nous sommes des gens aisés ( c’est quoi le critère ? une fois , deux fois , trois fois , dix fois , cinquante fois le s.m.i.c ) !

    Damned , je ne voyais pas cela comme cela ...

    Qu’est-ce que vous en dîtes les autres "attachés" de "notre" île , les ch’tis , les parigots , etc ...?
    Au secours , frères et soeurs en attachement à ce caillou invraisemblable , aidez-moi à dire à ce misainier de Placemanec que nous ne sommes pas du genre à nous laisser instrumentaliser ! De touter façon , on ne comprend pas tout , dans ce grand b... groisillon , et finalement c’est aussi bien comme cela , mais dela à dire ce qu’il dit , hein ?

    Moi , j’ai envie de lui dire au clinfocquier : allez , ne vous inquiétez pas , on fera toujours que passer sur "notre" île , mais ce n’est pas une raison pour vous croire autorisé à dire des choses pareilles . Mais bon , on peut aussi lui pardonner , car il est drôle et ça c’est chouette .

    François-Xavier Nettersheim

    • Vius ne comprenez pas tout ?? C’est simple : achetez une grande maison ou un confetti de terrain,
      vous paierez un impôt et VOUS POURREZ CHOISIR DE VOTER A GROIX.
      Et là, je vous l’assure, vous vous mettrez vite au parfum si vous ne voulez pas vous faire enfumer...
      Enfin, tout ça c’est facile à faire pour quelqu’un qui n’habite que l’île car comment comprendre les nuances groisillonnes quand on ne se tient au courant que par les on-dit de la vieille cousine ou de la charmante personne que l’on paie pour venir aérer "la résidence secondaire" ?
      De plus, un peu de patience permettra de voir plus clair dans l’avancée des grandes manoeuvres électorales : d’ici fin 2008, vous aurez tout compris :))
      AM

    • C’est simple : achetez une grande maison ou un confetti de terrain, vous paierez un impôt et VOUS POURREZ CHOISIR DE VOTER A GROIX.

      enfin pour y voter faut y vivre car ceux qui construisent sur groix uniquement pour louer
      ou pour faire un placement n ont pas a un intervenir dans la vie locale a laquelle ils ne participent
      pas.
      jplsk8

    • moi, au clinfocquier, je ne lui dis rien, je l’ignore, comme j’ignore tous les anonymes
      il n’existe pas,
      jpicart

    • Pour une fois, l’ami, tu n’as pas été très attentif. Le clinfocquier a signé de ses nom et prénom ses premiers messages. Et fais attention, vous pourriez vous rencontrer un de ces quatre sur les "remblais de ta plage" ou sur "la promenade du maire"....
      AM

    • Ode aux pseudos

      "Il tira une flêche vers le ciel et le manqua" !!!

      (proberbe soufi)

      Comprenne qui pourra !!!!!!

      Le persifleur prosaïque

    • pourquoi ne signe-t-il pas les autres ?
      je n’ai toujours pas vu son nom
      comment le reconnaître si je le rencontre
      sur le BOULEVARD du maire ?

      jpicart

    • Ode au « clin-foc »

      Merci François-Xavier


      D’avoir ainsi invité


      A se joindre aux débats


      Ceux du clan des « quinquas »



      Bravo pour votre érudition ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !


      Votre connaissance sans équivoque


      Du maniement du clin-foc


      Voile disparue des horizons



      Aussi pour les compliments


      Qui parsèment vos arguments


      Je vous dirai, François-Xavier


      C’est celui qui dit qui l’est ! ! ! ! ! !



      Le gabier de misaine

    • Cher Clinfocquier ,

      Souffrez que je vous dise combien cette voile d’avant
      Est plus noble que la misaine , voile basse , mal grée
      Tandis que le clin-foc , lui , comme les neiges d’antan
      Donne au navire son élégance , montre qu’il est bien né

      PS
      J’apprécie votre esprit et votre verve
      Ca y est je ne vous en veux déjà plus
      Mais attention au péché d’orgueil serve
      Gabier à bord, c’est noble , et bien plus

    • La « guerre des goals » (suite et fin) :

      Nda : Il nous a paru nécessaire d’introduire certaines traductions à l’intention des métèques* et des jeunes générations d’insulaires nées dans la 2ème partie du siècle dernier. Les mots explicités sont marqués d’un astérisque. Par ailleurs je recommande aux lecteurs intéressés, l’excellent dictionnaire Groisillon-français, écrit au millénaire dernier par François S— S---, revu et corrigé par Menange R-----, « Chelew ar galeheul ».
      Editons Pitaud, Poulzieurec, 1951. (quelques exemplaires peuvent se trouver chez les
      « compagnons » de Redené).

      (* non grecs)

      Prêts en bulle :
      Contrairement à la douce, mais surpeuplée, terre de l’île de France, où certain grand commis de l’état, après avoir copieusement invectivé des « porquerc’h * » en cagoules, a tenté laborieusement de ravaler au Kärcher les façades d’écoles « cocktailmolotovées », croisant au passage les experts en Assurance Incendie des voitures de travailleurs de banlieues-ghettos, nonobstant, sur l’île de Groix, bien à l’abri des grands enjeux internationaux (les hydrocarbures qui surnagent près de la glacière et dans le bassin à flot ne sont pas suffisamment attractives), peu d’actions décisives se sont déroulées au milieu de la mer, trois lieues au large.

      (* cas sociaux caillasseurs ou bouffons à casquettes, incendiaires de maternelles).

      Aucune avancée significative des deux principaux clans. Cependant, des patrouilles clairsemées des deux parties ont été vues, circulant plans cadastraux et chaînes d’arpenteur à la main, dans les « meziou »* et les « nandew »* sans toutefois remporter d’avantage décisif.

      (* terroirs de l’île classés en Nlo, Nda, Nds et touti quanti…n’en jetez PLU).

      Leurs efforts ont porté essentiellement sur les fiefs entourant le « castel municipal » (St Albin, le Gripp), objet de leur âpre dispute. Ces « chikourien »* allaient ensuite rapporter leurs prétendues découvertes à l’enquêtrice PLU (c’est pas bien de rapporter !).

      (*sobriquet des mâles insulaires que leurs ont perfidement attribué les « Chtou », « Raerc’h » et autres « Minaouet » continentaux).

      Transe parente démocratie :
      Le parti des « modernes » a tenu un conseil municipal public aussi transparent et démocratique qu’à l’habitude. Dans la salle, moult représentants (somnolants) des troisièmes et quatrièmes clans, au milieu desquels, masqués ou découverts (connus !, connus ! ) des adversaires à l’affût.

      Ces rusés perfides ont envoyé un commando sur le continent, à la préfecture, pour vérifier que tout était aussi transparent que prétendu ! ! ! !

      Il faut dire que l’action politique se déroule en eaux plus troubles que d’habitude, la faute au
      « rotodévaseur » de la Vilaine qui obscurcit les marées descendantes de plus de 60 de coefficient, nuages miasmiques qui s’ajoutent aux « boues d’épandage DCANiennes » maintes fois débattues.

      Rodéo au « Pradino » :
      Deux chars de commandement antagonistes ont entamé une course poursuite autour de l‘oratoire d’Intron Vari, cherchant, par de savantes arabesques et queues de poisson (pélagique), à repousser l’adversaire « deriaz » dans le « nand » (war an aod*).

      (* en bas, à la côte, en K.L.T. Noter l’écart avec l’idiome local).

      La brigade de « l’anachorète de Nosterven », occupée à récurer le lave-linge de Quelhuit, les observait de loin l’air perplexe. Merci à ces obstinés et courageux bénévoles grâce auxquels le patrimoine foncier insulaire survit plutôt bien que mal.

      Les lieux, riches en histoires, sur lesquels ils interviennent, ont entendu au cours des siècles, tant de taillages de bavette, de costards bien ajustés et rinçage de « bugat »* en famille, qu’ils en bruissent encore.

      (* linge, d’abord sale, battu à tour de bras comme un marin « méo dal » rentrant de la pêche, puis rincé abondamment en « gorzaillant » haut et fort).

      Comme aucune action ne permettait d’emporter un avantage décisif, le combat des chefs se poursuivit sur la toile des 3M où, s’affrontant aux cris de « démocratie, démocratie » et de « droit de réponse, droit de réponse », les belligérants échangeaient leurs arguties, fallacieuses ou bien fondées.

      Quelques « anonymes invectiveurs » embusqués sur le bord de la toile, ont, dans la foulée, lâchement et perfidement corsé puis irrémédiablement envenimé le débat.

      Disque obole :
      Subséquemment, les « chaussés de marée » s’entraînaient laborieusement au lancement du disque (dur !). Il faut dire à leur décharge que le décryptage de disque (dur !) est aussi ardu que la lecture du rapport d’enquêtrice du PLU à Groix (castigat ridendo mores * ! ! !).

      (* voir les pages roses du petit Larousse).

      Il faut une bonne dose d’optimisme, de ténacité et une connaissance approfondie des familles, tribus et clans insulaires pour y comprendre quelque chose ! ! !

      La maîtrise des dialectes orientaux et septentrionaux du breton de Groix, pour identifier avec précision les lieux décrits dans le rapport, peu aider (avis aux lecteurs imprudents qui n’ont pas dix huit pepés et dix huit memées autochtones dans leur généalogie.

      Les petits veinards sont ceux qui alternent Piwizi et Plumetur comme territoires d’origine de leurs ancêtres).

      Toutes nos félicitations pour ce rapport d’anthologie qui va, sans aucun doute, exciter l’adrénaline de nos bellicistes. Ils en avaient bien besoin, tombés dans le « mouk* » des mois de Miz du et Miz kerzu *.

      (* apathie, * novembre et décembre)

      L’échoué misainier.