Accueil > Politique > Vie municipale > Enquête publique : Elevage de cabillauds

Enquête publique : Elevage de cabillauds

mercredi 15 mars 2006, par Admin

"La SARL FOS-CA de Plouhinec a déposé auprès des services de l’Etat une
demande d’installation d’un élevage de cabillauds en eau profonde au sud de l’Ile de Groix sur une surface de près de 86 hectares.

Une enquête publique est ouverte du 16 au 30 mars 2006. Il vous est possible de prendre connaissance du projet et de faire part de vos observations en mairie de Groix, aux heures d’ouverture des bureaux."


(source image : http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=18 )

Portfolio

Commentaires

  • Bonjour
    Du cabillaud engraissé aux boues de draguages...miam !!!! A moins que ce ne soit une espèce transgénique particulièrement adaptée à l’ingestion des métaux lourds !!!!!!
    V Bral

  • Y a t il une possibilité de publier en ligne la teneur de l’enquête public en question ?Histoire d’y regarder à deux fois...
    L’aquaculture peut être une activité très polluante et déstabilisante pour l’ecosystème,il faut voir l’état des fonds sous marins quand on plonge sous les cages ,c’est Hiroshima..tout est europhié.
    De plus, les poissons sauvages viennent se nourrir de ce qui tombe à travers les cages..etc..etc..

    Il y a de l’aquaculture respectueuse de l’environnement (peu)..et...les autres...Tout le monde est concerné:les pêcheurs,les plongeurs,les baigneurs,les plaisanciers ,il y aura forcément un impact sur la qualité des eaux marines..le quel ?
    86 hectares....c’est énorme...ais je bien lu ?

    Combien d’emplois cela va t il créé sur l’ïle ?

    Qui est à l’origine des capitaux ?

    Juste pour faire remarquer que ce n’est pas un projet anodin...

    VB

    • Comme pour toutes les techniques d’élevage, l’aquaculture non maîtrisée et
      non « bien pensée » présente des dangers. Dangers pour l’environnement,
      dangers pour la santé humaine, dangers pour la diversité des produits
      proposés, dangers pour la qualité organo-leptique des produits, dangers
      sociaux pour les travailleurs de la filière. Sans des contrôles et auto
      contrôles réguliers et pertinents les risques sont bien présents. Les
      risques sont d’autant plus grands que nous élevons et pêchons les produits
      de la mer prés des cotes, zone de forte activités humaines et pollutions
      anthropiques.

      http://eb2m.univ-tln.fr/PAGES/RECHERCHES/acqua.htm

      Par ailleurs, l’aquaculture présente un risque potentiel pour l’environnement en raison du risque de transmission des maladies de poissons d’élevage sur les espèces vivant en liberté.

      > http://assembly.coe.int/Documents/WorkingDocs

      à vos moteurs de recherche.....

    • 1 - 86 hectares ! j’ai du mal à visualiser.

      2 - Pas de trace de cette enquête publique sur le site de la préfecture,
      dernière vérification aujourd’hui 17 mars 12H40

      http://www.morbihan.pref.gouv.fr/prefecture/Actualites/Enquete_publique

      3 - 15 jours pour une enquête publique ! ça me paraît bien vite expédié,
      normalement c’est 1 mois il me semble...

      Article L123-7

      Quinze jours au moins avant l’ouverture de l’enquête et durant celle-ci,
      l’autorité compétente porte à la connaissance du public, par tous moyens
      appropriés d’affichage, notamment sur les lieux concernés par l’enquête, et,
      selon l’importance et la nature du projet, de presse écrite ou de
      communication audiovisuelle, l’objet de l’enquête, les noms et qualités du
      commissaire enquêteur ou des membres de la commission d’enquête, la date
      d’ouverture, le lieu de l’enquête et la durée de celle-ci.
      La durée de l’enquête ne peut être inférieure à un mois.
      Par décision motivée, le commissaire enquêteur ou le président de la
      commission d’enquête peut prolonger l’enquête pour une durée maximale de
      quinze jours.

      http://lexinter.net/Environnement/enquetes_publiques.htm

      et comme par hasard juste avant la période des vacances de printemps,
      histoire de ne pas alerter trop de monde...

      4 - FOS CA FERMES OFF-SHORE-CABILLAUD créée le 05.12.2005

      http://www.societe.com/cgi-bin/recherche?rncs=485280978

      L’un des gérants M. MOLLO Jacky est aussi gérant de ARMEMENT LAMINARIA
      Activité : Pêche

      http://www.societe.com/cgi-bin/recherche?rncs=441504925

       Question posée à M. Fabrice LOHER le 16 mars 2006 : êtes-vous au courant
      de ce projet ? Réponse : "OUI, la région Bretagne a voté le principe d’une
      aide pour cette ferme sous-marine."

      Donc, recherche sur le site de la Région Bretagne : Un avenir à dessiner
      ensemble

      L’avenir de la pêche et de l’aquaculture ne se définit pas qu’à Paris,
      Bruxelles ou Genève, mais aussi en Bretagne. La Région Bretagne engage donc
      avec tous les acteurs de la filière une réflexion collective, lancée le 9
      décembre 2005. L’objectif : définir une nouvelle stratégie pour la pêche et
      l’aquaculture bretonnes, sur la période 2007-2013. ....

      http://pecheaquaculture.region-bretagne.fr/

      Marie B

    • Le fait de garder un très grand nombre de poissons concentrés dans un secteur très réduit conduit à une pollution de l’environnement autour de ces élevages. Les déchets de poissons et d’aliments, les produits chimiques utilisés comme désinfectants, les antibiotiques contre les parasites, les stéroïdes pour produire plus de femelles, les médicaments et hormones pour accélérer leur croissance se mélangent à l’eau environnante et tuent l’écosystème des alentours.

      Tous ces déchets en décompositions deviennent un mélange de phosphates, sulfure d’hydrogène et méthane responsable de la désoxygénation de l’eau et de la prolifération d’algues toxiques.

      Pour chaque tonne de saumon produite, environ 100 kg de composés azotés comme l’ammoniac sont émis. En Ecosse, l’industrie piscicole a produit 7.500 tonnes d’azote durant l’année 2000. En comparaison, cela équivaut à l’évacuation d’une année d’eaux usées non-traitées de 3.2 millions d’humains.
      Le poisson d’élevage est nourri avec du poisson sauvage sous la forme de farine et d’huile de poisson :

      Pour les espèces maritimes nouvellement d’élevage, comme le flétan et le cabillaud, la proportion est plus de 5 fois le poids de poisson sauvage pour produire une quantité équivalente de poissons d’élevage.

      Chaque année, plus de 30 millions de tonnes de poissons fourrage : lançons, merlans bleus et harengs sont ainsi transformés en granulés pour nourrir les poissons d’élevage.
      Pour obtenir 1 kg de farine, il faut 5 kg de poisson frais, et pour prendre 1 kg de poids, le saumon doit ingurgiter 5 kg de farine de poisson. Il faut donc 25 kg de poisson frais pour produire 1 kg de saumon d’élevage. Les saumons étant incapables d’absorber la farine en poudre, celle-ci est transformée en granulés par incorporation de sang provenant de mammifères terrestres.

      http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=18

      Poisson ou poison ?

      Les poissons d’élevage, sont largement gavés d’antibiotiques, comme la tétracycline, qui se retrouvent ensuite dans l’organisme du consommateur. À moyen terme, les bactéries de l’organisme deviennent résistantes aux médicaments bactéricides . On utilise des colorants comme la canthaxantine et l’astaxantine qui redonnent artificiellement une couleur rosée à la chair des truites et des saumons d’élevage.
      Selon une récente étude conduite par le Scan (Scientific commitee on animal nutrition), la canthaxantine utilisée à forte dose conduit à des troubles de la rétine. Elle est interdite au Japon car considérée comme cancérigène mais toujours autorisée en Europe.

      Selon le recensement de la pisciculture marine française datant de 1998, le traitement antiseptique des poissons (lutte contre les parasites) se fait avec : Formol (92 %)

      Les antibiotiques utilisés sont :

      Acide oxolinique (26 %)
      Florphénicol (8 %)
      Fluméquine (13 %)
      _Oxytétracycline (69 %)
      _Sulfadiazine (26 %)

      86 % des sites de production ont utilisé au moins 1 produit de traitement antiseptique, 58 % ont utilisé au moins 1 antibiotique.

      http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=16

    • Merci pour ces infos. Un consomateur non averti en vaut deux.
      Je n’aurai jamais cru qu’une truite dite "saumonée" pouvait m’handicaper la vue.
      ET PUIS, QU’UN BEAU PROJET D’AQUACULTURE POUR ECONOMISER LES RESERVES DE POISSON SAUVAGE NE RESOUT RIEN, MAIS DE SURCROIT, EMPIRE LA SITUATION.

      Il ne s’agit en rein d’un "CAS BIO".

      CA FAIT REFLECHIR !!!!!!!

      Et encore merci à ILE de GROIX INFO d’avertir.

      Dany

    • mais que vient faire fabrice loher dans ce débat. le député de Groix et Président de la région est J.Yves le drian. Qu’en pense-t-il puisqu’il a fait voter une aide régionale à cette entreprise ?peut-être que son assistant, futur suppléant de la prochaine candidate aux législatives, peut nous donner son avis ?

      Et le maire de groix ? silence radio comme à son habitude
      KLM

    • Comme cela doit être pénible de vivre si éloigné de Groix qu’on en arrive à oublier ceux qui y briguent nos suffrages...
      Mais peut-être habitez-vous Paris ou Rennes et aurez-vous l’occasion de rencontrer Le Drian comme apparemment l’auteur du commentaire a rencontré Loher ?
      ou alors, vous avez encore le temps de faire le voyage, G Rouillard tient prochainement une permanence à Groix. Vous pourriez faire d’une pierre trois coups et en profiter pour demander aussi l’avis des maires (ex et actuel).
      Ne manquez pas de nous transmettre tous les renseignements que vous aurez collectés.
      Personnellement, n’ayant pas d’entrées chez les happy few de la politique groisillonne, j’en suis réduite
      à faire travailler les moteurs de recherche sur internet .....
      AM
      (qui ne sait plus trop à qui se fier : ceux qui reprochent au maire de trop s’exprimer ou ceux qui le trouvent silencieux.....)

    • ""Et encore merci à ILE de GROIX INFO d’avertir.""

      Une autre information pour ceux qui veulent savoir .... (Merci Marie)

      FRANCE 3 LITTORAL samedi 25 mars à 17H40

      "L’Aquaculture"

      Le poisson d’élevage prend une place de plus en plus importante sur les étales des poissonniers. Face à la diminution de la ressource, l’aquaculture va-t-elle s’imposer comme le mode de production prépondérant des produits de la mer ? Nous n’en sommes pas encore là, mais depuis une trentaine d’années la maîtrise de la reproduction et l’élevage des poissons ont réalisé d’importants progrès. Reste à savoir si ces espèces engraissées dans des fermes marines sont comparables aux poissons sauvages. Pour évoquer cette évolution de la production, ses conséquences et ses enjeux, Jean-Etienne Frère reçoit Didier Leclercq, expert-consultant en aquaculture et Hervé Jeantet, président de l’Ofimer. En complément, trois reportages apportent des éléments d’appréciation sur les méthodes d’élevage pratiquées sur nos côtes.

      "Petit turbot devenu grand"
      un sujet de Gérard Uginet

      Leader mondial de la production d’alevins de turbot pendant plusieurs années, France Turbot à Noirmoutier s’est développée sur les recherches menées en matière de reproduction du turbot. Grâce aux travaux conduits par l’Ifremer sur les poissons plats, Michel Adrien et son équipe ont concrétisé une découverte et l’ont transposée à l’échelle industrielle. La maîtrise de la reproduction est la première étape de la domestication du poisson marin. Aujourd’hui le turbot est devenu un mets très prisé sur le continent asiatique.

      "Maternité pour poissons"
      un sujet de Gérard Uginet

      Les écloseries françaises bénéficient de l’expérience et des premiers travaux menés sur le territoire il y a 35 ans. Sur l’île d’Oléron, chaque jour on travaille à l’amélioration de la qualité des alevins de dorades, avant leur expédition chez des clients du pourtour méditerranéen. Certaines d’entre elles grandiront dans la baie de Cannes. Là-bas les dorades sont élevées dans des cages en pleine mer. Pendant deux ans, elles sont nourries et surveillées, avant d’être commercialisées.

      "Le bœuf en mer"
      un sujet de Gérard Uginet

      De nombreux pays, particulièrement en Europe, tentent de développer des fermes marines destinées à l’élevage du thon rouge. Des pêcheurs français sont associés à des éleveurs espagnols. Depuis quelques années, ils collaborent à l’engraissement de thons capturés vivant au cours de la campagne de pêche. Placés pendant quatre mois dans des cages au sud de l’Espagne, ces poissons sont engraissés avant d’être vendus sur les marchés japonais.

    • les antibiotiques contre les parasites : faux les antibiotiques c’est contre les bactéries, c’est tous

      les stéroïdes pour produire plus de femelles : faux, la triploidisation permet d’avoir des poissons stérile à l’aide de choc thermique ou hyperbarre sur les oeufs

    • peut-être M. FAUX ne signe-t-il pas parce que tout ce qu’il dit est faux ?

      jpicart

    • Ce que dit Mr Faux est peut-être vrai mais peu crédible quand même.
      Qui croirait un scientifique qui ferait autant de fautes d’orthographe ?
      Mais c’est quand même utile, ça permet de raviver des souvenirs :))
      AM

    • Est ce que "Monsieur Faux" pourrait avoir la gentillesse de transmettre les références et textes des documents. Objet des informations qu’il a portées à la connaissance de tous le 11 mai.
      Merci
      A. Y.

  • Je m’étonne qu’aucune étude d’impact ne soit associée au dossier DUP et ne mentionne les conséquenses sur l’environnement marin (pollution due aux nutriments rejetés en quantité importante).

    Comme les poulets ou les porcs, ces poissons produisent une quantité prodigieuse de déchets.Sur les nutriments présents dans la nourriture pour poisson, un quart seulement reste dans l’organisme du poisson, le reste est rejeté à la mer ou finit dans les sédiments(sachant qu’ un exès de nutriments peut entrainer le développement d’algues nuisibles) sous les filets et réduisent la faune locale.

    Les impacts les plus durables proviennent des médicaments et des poissons qui s’échappent des filets. car en réalité les "éleveurs" ne savent pas le nombre de poissons qui s’échappent - les jeunes étant mesurés au poids et non pas au nombre, aussi il est difficile de quantifier les poissons ayant resquillé.

    Qui contrôle ces industriels, doit-on laisser l’industrie s’autoréguler et devons-nous faire confiance à ces derniers !!!

    Je redoute surtout que ces fermes marines présentes des risques pour l’environnement à court, moyen et long terme. Ce qui ne sera pas sans conséquence sur la santé des populations vivant à proximité.

    A n’en pas douter ce modèle de production aquacole va ressembler à l’élevage des porcs et de poulets que nous connaissons actuellement où vous entassez beaucoup d’animaux dans un seul endroit et leur donnez beaucoup de farines animales.C’est la création d’une nouvelle industrie porcine à l’échelle industrielle proche de nos rivages.

    Cet établissement d’aquaculture peut-il produire des poissons à un prix soutenant la concurence avec les importations bon marché venant de Chine où les normes environnementales sont peu rigoureuses et le coût de la main d’oeuvre faible .

  • Bonjour,

    Le lien pour la pétition SVP

    Merci

  • j’ai signé la pétition, avec tout de même un brin de colère et pas mal d’amertume. Une fois de plus, un projet de "dévellopement" inacceptable à cause de ses ambitions démesurées. Quelle tristesse de n’avoir d’autre choix que de refuser, à chaque fois qu’il s’en présente, des projets de ce genre. Ces NON répétitifs doivent nous faire passer pour des intégristes attardés, alors qu’on espère en vain des propositions en adéquation avec une gestion de bon sens de notre environnement.
    Alex