La récente Fête de l’Huma Bretagne devait être l’occasion, selon le PCF, de réunir le "peuple de gauche" et de rassembler ses troupes en vue des élections européennes de 2009.
Comme différentes sensibilités de la "gauche de la gauche" parisiennes étaient invitées (Picquet, Autain etc...), le NPA morbihannais a proposé d’envoyer également un représentant à la tribune ainsi que de tenir une table dans le cadre de la fête... Les organisateurs n’ont pas daigné répondre. Prenant acte de ce refus "non-dit", les militants NPA se sont alors contentés de distribuer des tracts de présentation de leur nouveau parti anticapitaliste et ont mandaté l’un d’eux pour intervenir dans le débat. Son intervention portait sur des points très simples : le regret de ne pouvoir débattre à la tribune, le refus clair et net pour le NPA d’une quelconque alliance électoraliste avec le PS ainsi que la nécessité d’une réelle rupture avec le capitalisme.
Le délégué NPA eut beaucoup de mal à se faire entendre sous les huées de vieux militants PCF zélés, et il eut encore plus de difficultés à s’exprimer quand on débrancha son micro...
Malgré ces intimidations, il continua et réussit quand même à se faire entendre. Nombre de jeunes militants et sympathisants PCF choqués par ce comportement d’un autre âge, sont par la suite, venu apporter leur soutien au militant NPA malmené. La tribune quant à elle n’exprima aucune solidarité vis-à-vis de ce dernier.
Show must go on.

Fañch ar ruz

les bottes du "petit père des peuples"