"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Vadrot a volé mon édito (dans ma tête) !!

Publié le 15 août 2011 à 10:35

Et si la crise financière ne servait qu’à faire disparaitre les derniers services publics et à mater les salariés ?

.../... Au bout de ces onze jours de crise financière (si nous sommes au bout...) il m’est venu un soupçon que d’aucuns jugeront naïf : et si cette crise n’avait que deux fonctions, deux objectifs majeurs :

 Inciter les pays qui en possèdent encore, à se débarrasser définitivement de leurs derniers « services publics », à les vendre, qu’il s’agisse de réseau de transports, de distribution d’énergie, d’acheminement du courrier, de la santé, de la protection sociale, etc.
Une vente qui les rendrait miraculeusement rentables au dépend du "service" rendu. La privatisation et la réduction des déficits font partie des conditions (au fait exigées par qui, exactement) pour « aider » des pays ou garantir leurs dettes. Dans les conditions imposées, je n’ai pas entendu parler, probablement que je ne suis pas assez attentif, d’augmentation des recettes auprès des entreprises et des banques imposée par la banque européenne, le FMI ou la Banque Fédérale américaine.

 Inciter les salariés à accepter de plus en plus de « souplesse » et de plus en plus de « flexibilité » pour reprendre ce mot étrange qui caractérise en fait un nouveau droit de licenciement plus expéditif. Et de moins en moins de protection sociale et d’indemnités de chômage.

Ensuite, sauf catastrophe pour des gens, des banques et des institutions qui pourraient se brûler en jouant avec le feu, tout redeviendra « normal », sauf pour les salariés et les retraités.

Aux économistes de dire si je fantasme ou si je pose deux bonnes questions.

Claude-Marie Vadrot Politis 10 août 2011

Commentaires :

  • Mengneau Michel - http://bellaciao.org/fr/spip.php?article119706

    Bref, le capitalisme peut non seulement survivre à la décroissance, mais en réalité, c’est même lui qui la fabrique et l’impose régulièrement à la tranche de la population la plus exploitée,

    Cette réflexion n’est pas courante mais tout à fait exacte, c’est ce qui est en train de se passer actuellement avec la la recession voulue pour les pays surdéveloppés. Pays qui ont atteint un seuil critique de développement en fonction des potentialités de de la terre. Pays pour lesquels il faut freiner la croissance pour favoriser les pays en développement ou il il y a beaucoup plus de profits à faire compte tenu des moindres avancées sociale. C’est une sorte d’équilibre qui est en train de se jouer à la dimmension de la planète, on fait régresser les pays développés en favorisant les autres pour tenter de gérer au mieux les stocks de notre terre et tirer toujours le maximum de profits pour le capital.

    Il ne s’agit donc pas d’une crise, mais de freiner les pays dévellopés et en parralèle faire payer la surconsommation au peuple afin que les spéculateurs ne perdent rien aux prets qu’ils ont avancés pour favoriser cette suconsommation.

    Donc, nous allons vers une recession forcée. La décroissance est de toute façon inéluctable, mais c’est nous qui devons la gérer afin qu’elle soit voulue et non dommageable pour les peuples en ne servant que le capital

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Les commentaires non signés (nom ou pseudo) ne seront pas validés !

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
(Pour créer des paragraphes laissez simplement des lignes vides.)

L'agenda d'Henri
Webcam sur Port Tudy
Météo - Marée
Derniers commentaires :
Archives
Liens :
Autres sites amis :
Secours