"Pub" du jour : Quand on arrive à Groix.
Publié le 26 août 2008 à 11:40L’île de Groix, c’est un petit morceau de terre à quelques miles de Lorient dans le Morbihan. 2275 Groisillons pour 15 km2 au recensement de 1999 (source : INSEE).
En partant du port lorientais, l’arrivée vers l’île se fait par une plage convexe, la seule d’Europe. Pour un peu d’histoire : le sable arrive de l’autre côté de l’île, au fur et à mesure des marées et du vent, ce qui fait donc une "plage inversée". Selon les cartes, depuis deux siècles, elle a changé plusieurs fois d’emplacement.
Lors du voyage, tout le monde se croise en mer, petits voiliers comme bateaux à moteur, de pêche ou encore adeptes de ski nautique.
Après 45 minutes de traversée en navette ou 1h30 en voilier (selon les vents), Port Tudy offre une première vision de l’île : quelques petits bars et restaurants, la Capitainerie et le Port de plaisance qui tout au long de l’année peut accueillir 300 bateaux.
Les pieds à terre, si le soleil est de la partie, trois magasins de cyclisme louent des vélos. Attention, pour les non sportifs, ça grimpe un peu. La location d’un scooter ou d’une voiture est également possible.
Des hôtels, trois camping, des locations de particuliers, Groix ne manque pas d’endroits où dormir.
Groix ne manque pas de recoins à visiter
Des petites choses à découvrir, curiosités locales : l’Eglise du Bourg, toute en lumière, de marbre orangé et aux vitraux colorés, est surmontée d’un thon qui fait office de girouette. En effet, Groix a été le premier port français d’armement au thon blanc jusqu’en 1940.
Plus loin dans le village, une maison mauve, une autre ocre, des petites rues calmes où tout le monde se croise à pieds. Un arbre atypique (l’agave) se dresse dans le jardin d’une maison, poussant habituellement dans le sud méditerranéen ou au Mexique, ici avec les quelques jours de gel par an, il peut allègrement dépasser 6 mètres de hauteur.
Groix vous attend
Et le petit moment magique : 7h et le lever du soleil sur le port.
Commentaires :
26 août 2008, 13:48, par Hélène, increvable exaltée
Je le connais par coeur ce laïus.. Je m’ennuie, Groix m’attend ? J’arrive !
26 août 2008, 14:34, par Hélène, increvable exaltée
Mon premier message était nul, pas inspirée, je m’attèle à la tache.. Quand on arrive à Groix ! Vaste programme, les idées bouillonnent déjà dans ma tête ; déjà dans le train, la voiture, sur le mulet qui m’y conduit, mon rythme cardiaque s’accélère. Arrivée à la gare maritime, je suis déjà dans l’ambiance, je vois les bateaux, les gens qui reviennent avec leurs mines tristes, comme moi au retour. Après avoir courru le long du quai, avoir fait des sourires à tous les gens que j’ai croisé (ils me prennent pour une folle, pas grave, j’assume), montée à bord du bateau, je file tout en haut pour ne pas perdre une miette du spectacle, le départ, le port de Lorient, la citadelle, le gros bateaux de guerre qui rouillent, le chantier naval (je sais pas si tout s’apelle comme ça, mais je ferme les yeux, j’y suis) et après quelques minutes, on la voit déjà , elle est toute petite au début, puis elle grandit, grandit, on voit les grands sables, les maisons d’architectes sur la falaise, et même la petite plage du camping, on la voit toute entière, finalement elle n’est pas si longue que ça, on va le faire en vélo cette fois-ci ! Elle s’approche, on a attendu des mois, et ça y est on "rentre",on a chaud à l’intérieur, on a les larmes aux yeux (les gens sur le bateaux ne comprennent toujours pas, c’est pas grave), on a cette impression d’euphorie, on rentre chez soi quoi, il faut le vivre pour le comprendre, c’est assez indescriptible et nulle part ailleurs je ne voudrais être là tout de suite et le plus longtemps possible, voilà increvable exaltée que je suis, je lis quelques lignes sur Groix et je m’emporte, ça fait trois semaines que je suis partie, je suis en manque total et j’espère que vous allez bien, les groisillons qui me connaissent (en vrai ou pas) et vous (re)voir bientôt
26 août 2008, 15:37, par Joelle
Bonjour Hélène,ta bonne humeur est contagieuse, cet amour que tu éprouves pour Groix me surprends toujours mais bon pourquoi pas. Je ne suis pas contre que lorsqu’on découvre Groix, on peut l’aimer encore plus que ceux qui y sont nés et qui peut-être ne savent plus voir et apprécier ses charmes. Quoique qu’on on se réfère à d’autres endroits, on se dit que ma foi, on n’y est pas si mal...bien que maintenant trop peuplé et trop construit et par rapport à ça, je garde une certaine nostalgie du Groix d’avant, il y a quinze, vingt ans, mais bon toi tu es une increvable exaltée et moi je serais plutôt tendance nostalgique (je sais que c’est pas génial dans les temps actuels). Il faut de tout pour faire un monde et c’est pour ça que j’apprécie ta fougue. La soirée passée ensemble avec Charlotte m’a apportée une bouffée de je ne sais quoi, ça m’a boostée, j’ai apprécié ton dynamisme, je le redis encore, tu es contagieuse et c’est super, à la place d’un antidépresseur, prenez Hélène.
On attends dons votre retour à Groix, bises à toi et Charlotte
26 août 2008, 16:52
""on n’y est pas si mal...bien que maintenant trop peuplé et trop construit ""
Quelle bonne idée ont eu une bonne partie de nos ancêtres de quitter leur caillou pour aller gagner leur pain noir ailleurs....
Imaginons que tous leurs descendants aient pu se fixer sur l’Île ... ça ferait combien de maisons en plus ?
Rien que pour les descendants de ma mère ç’auraient pu en faire une vingtaine (et encore, certains sont morts avant d’avoir pu avoir des enfants
Heureusement aussi que pas mal de pêcheurs ses sont noyés, ça a laissé de l’espace pour les autres !!
Excuse-moi Joelle, mais ce sens très particulier de la démographie locale me met toujours hors de moi.
Je t’embrasse
Anita
26 août 2008, 23:25, par Joelle
OH OH Anita, je n’attaque pas et quand je dis peuplé, je parle de cette période. J’ai moi aussi eu à faire à des vélos en sens interdit et autres et le palpitant en prend un coup.De plus je regrette que bien des gens ne savent pas ce qu’est un sourire.Ils sont en vacances et on les dirait en colère. Quant aux constructions, j’aurais aimé que ça s’arrête aux villages esthétiquement parlant.Anita, je ne pensais pas te fâcher, je ne voyais pas aussi loin que toi (les ancêtres) Je voulais juste parler à Hélène qui m’a beaucoup plu et à ce sujet je voulais te dire que la promesse de "lui faire connaitre Anita", c’est moi qui l’ai faite. Tu ne m’en veux pas ? Bises à toi et Henri. Joêlle.
27 août 2008, 01:06
""je ne voyais pas aussi loin que toi""
c’est ce qu’on me reproche souvent (ou, plus souvent, qu’on ne comprend pas...)
Je n’ai pas l’habitude d’embrasser les gens à qui j’en veux :-) A +
AM
27 août 2008, 19:56, par puillon thierry
ont ne peut pas ce réjouir que la mort des anciens pecheurs nous ai laissé de la place , car si la peche avait perdurée ils y aurai peut etre moins de touristes assurant le revenus de nombreux commerçants . car pendant 9 mois les villages sont deserts , maisons fermées , car de nombreux jeunes groisillons ne peuvent y habiter faute de moyen et ce retrouvent dans les citées ( réserve d indiens ) , les jolis village avec les belles maisons de pecheurs sont innacessible aux bas salaires .je regrettede n avoir pas rachetter la maison de mes grands parents a quehello , avec sont grand jardin donnant sur fontenard , je me souvient des couchers de soleil sur st nicolas et la décharge du strouille ou l ont trouvais toujours quelque chose a récupérer , c étais il y a maintenant 25 ans et j aime aller me prommener sur la cote mes racines sont là .
27 août 2008, 21:19
""je regrettede n avoir pas rachetter la maison de mes grands parents a quehello ,""
Tout est dit, il ne reste qu’à tirer l’échelle ...
AM