NDLR : Le temps de l’opposition n’est pas le mien ...
Son bulletin est le compte-rendu du Conseil Municipal du 30 JUIN !

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EDITO

Les années s’égrainent et la gestion du maire se révèle être de plus en plus désastreuse. Non seulement l’incompétence s’installe mais pire il n’y a pas de pilote dans l’avion et rien n’avance. Le conseil municipal du 30 juin dernier nous a encore apporté la triste preuve que le Maire ne s’intéresse à rien, ni de la gestion des affaires communales ni à ses dossiers. Que l’on aborde les questions budgétaires, les travaux, la politique en faveur de la jeunesse ou de nos anciens, l’activité économique et l’emploi, la formation, le tourisme, la culture... Aucune proposition concrète ne voit le jour. Pire, à des mois, des années d’intervalle, les mêmes décisions sont prises sans que le maire ne s’en souvienne ! Il nous parle de développement durable, mais qu’a t-il fait depuis 8 ans sauf enlaidir le bourg et effectuer ses achats compulsifs notamment dans l’immobilier ? La commission municipale « développement durable » ne s’est jamais réunie, l’agenda 21 présenté en 2007 est en panne, le patrimoine insulaire n’est pas entretenu (réseau routier, fontaines, places publiques, mairie...), le plan de circulation estival au bourg n’est pas préparé, les stations d’épuration ne sont toujours pas mises aux normes, les vases du pays de Lorient sont toujours déversées dans les courreaux de Groix. La commune vit au dessus de ses moyens et n’est pas gérée... Seuls la parlote, le mensonge, le copinage, règnent en maître. Dramatique ! Nombreux sont les GroisilIons, de tous bords, à exprimer leur désarroi face à un maire absent du paysage municipal et même à demander sa démission pour incompétence, mission non remplie et gaspillage des deniers publics.

A DEFAUT DE ZONE PIETONNE : UNE ZONE DE RENCONTRE

En pleine saison touristique (le 21 juillet !) le maire sort de son chapeau, l’idée magique de « la zone de rencontre » qui fait cohabiter vélos, voitures, piétons. Dans sa grande générosité, le maire a étendu cette zone jusqu’ à Port-Tudy et tout autour du bourg, sans se soucier des dangers de la circulation. La configuration de Ille ne permet pas tout !
Aucune information aux élus du conseil municipal, qui s’est pourtant tenu le 30 juin dernier, les îliens et touristes totalement ignorés : « nous savions déjà et ne pouvons que le constater une fois encore, que la démocratie participative, tant vantée par le maire, n’est en fait qu’un leurre et une supercherie ! II n’y a que sa personne qui l’intéresse ».
Cette nouvelle zone, qui est un véritable changement culturel, n’autorise pas l’amateurisme. Elle aurait nécessité une vraie réflexion, une préparation avec les commerçants et résidents, de la pédagogie, une information et surtout des aménagements spécifiques notamment pour les personnes en situation de handicap,

LA PLAGE DE LOCMARIA NETTOYEE AU TRACTOPELLE

Du discours à la pratique
En donneur de leçons, le maire écrit dans son journal municipal de juillet 2010 : « L’île de Groix pratique depuis plusieurs années une politique raisonnée en ce qui concerne le nettoyage des plages. Le nettoyage mécanisé des plages (ratisseuses, cribleuseS...) ne permet pas de séparer laisse de mer et macro déchets, ni même de les trier (..). La mer joue aussi son rôle dans le nettoyage des plages car même si elle amène algues et autres déchets les semaines suivantes avec le phénomène des marées, elle remporte 90% de ce qu’elle a laissé précédemment ». Le jeudi 22 juillet, acculé à répondre à la demande des habitués de la plage de Locmaria envahie par le goémon, il décide d’utiliser les grands moyens et de soulever des tonnes de sable : les tractopelles sont en action !

Rappelez vous, en 2008, le maire avait déjà utilisé les mêmes moyens radicaux tout en affirmant « tes algues font partie de cet écosystème, les vacanciers n’en voient que le côté désagréable, sans toujours penser qu’un nettoyage trop fréquent et trop intensif peut mener au déséquilibre du milieu et à la régression de la plage (...). Les interventions doivent donc être ciblées selon beaucoup de critères complexes ». Nous sommes bien loin du discours moralisateur du chevalier blanc, protecteur de l’environnement et adepte du développement durable.

LA POLLUTION VISUELLE S’INSTALLE : LA FOLIE DES PANNEAUX

Les panneaux de signalisation verticale fleurissent et sont de plus en plus haut. Déjà plus de 140 dans le bourg et alentours et leur nombre se multiplie chaque jour sur toute l’lle. C’est une véritable pollution visuelle. Nous demandons que ceci cesse. La sécurité routière n’est pas à ce prix !

LE CONSEIL MUNICIPAL DU 30 JUIN 2010

La fin de vie du « Kenavo »
Le cotre, de l’écomusée, construit en 1959 par Henri Yvan, dit Jep, Jep, charpentier Groisillon, est depuis un an stationné à Port-Tudy. Va-t-il finir dans le dépotoir du Gripp et subir le même sort que la Jeanine René ? Probablement. Le délégué au port a précisé à D. Yvon, que la restauration exemplaire (coût : 15 000 €) réalisée par un chantier spécialisé de Douarnenez ne lui convenait pas (seulement à lui) et pense qu’il faudrait en ajouter autant pour qu’il puisse naviguer. Visiblement la gestion du patrimoine insulaire n’intéresse pas les élus. Ceci est d’autant plus affligeant qu’il représente un enjeu considérable pour le territoire et son identité.

Mon cher anniversaire

Pour fêter son 10ème anniversaire, le festival du film insulaire reçoit une subvention exceptionnelle de 20 000 € (7 500 € en 2009). Selon la convention, plus de 4000 € seraient affectés aux frais de réception des élus invités. D. Yvon s’indigne « ilne nous parait pas décent de faire payer par l’impôt la restauration et l’hébergement des élus qui eux touchent des indemnités de fonction. L’heure est venue pour la commune de faire preuve d’exemplarité et de faire un usage irréprochable des deniers publics à l’heure où nos concitoyens sont frappés par la crise ». Il rappelle que le festival reçoit des subventions de la Région (35 000 €), du conseil général (23 000 €) et de la réserve parlementaire (5000 €).

Le PLU

L’adjoint à l’urbanisme s’est engagé à associer les élus de l’opposition à la définition des nouveaux zonages. Nous attendons de voir....

Fuites toujours

En 2008, la commune s’était engagée à poser des compteurs sur le réseau d’eau afin de localiser les fuites, Elle avait voté les crédits correspondants (32 000 €). Les travaux ne sont toujours pas réalisés et les fuites ne cessent d’augmenter (2004 : 15,1% - 2008 : 26%). Aujourd’hui le maire décide de missionner un bureau d’études pour réaliser un nouveau diagnostic. Et puis ?

La folie des grandeurs

Après avoir acheté la maison Nézet au bourg (180 000 €) pour les jeunes, le maire décide de construire un nouveau pôle jeunesse au bourg dont le coût est estimé à plus de 1,3 millions d’euros. Sans étude de besoins, un appel public à la concurrence a été lancé. Pourtant, le délégué à la jeunesse a précisé que seuls 6 enfants maximum fréquentaient le centre de loisirs à l’année ! Une dizaine de naissances par an est comptabilisée sur l’île. D. Yvon déplore ce gaspillage de l’argent du contribuable groisillon et l’absence de politique réfléchie : « Vous ne faites que du coup par coup sans vous souciez des vrais besoins de la population, Vous voulez une cathédrale, alors qGripp chapelle sdécharge ».

Le Gripp une autre décharge

Les riverains du Gripp sont excédés. Ce lieu, face à la mer, est devenu un vrai dépotoir, Pourtant, Le maire nous parle sans cesse d’environnement et de zone Bretagne qualiparc (depuis 2001 !).

Le saviez-vous

Les renseignements et autorisations d’urbanisme (permis de construire, déclaration de travaux, certificat d’urbanisme) de Groix sont disponibles sur le site de Cap Lorient :
www.caplorient.com/Permisdeconstruire.
Les dossiers peuvent être consultés en mairie de Groix ou auprès des services d’urbanisme de Cap Lorient.

2010 : LES DEPENSES S’ENVOLENT

Malgré les dires du maire et son auto satisfaction permanente, l’on ne peut que constater, à l’appui des comptes des communes, fournis par le Ministère des finances, que les comptes de la commune virent au rouge : les dépenses incompressibles représentent désormais plus de 84% du budget.
Les charges de personnel explosent : 61.82% des charges de fonctionnement en 2009, plus de 62% en 2010, alors que Cap l’Orient prend à sa charge le personnel chargé du ramassage des ordures ménagères, de la déchetterie, de l’office du tourisme (8 personnes), et que le port et le camping relèvent d’un budget annexe. Du jamais vu ! _ La commune continue malgré tout à recruter, sans pour autant offrir un meilleur service à la population. A titre de comparaison, les frais de personnel représentent à Gestel : 44,12%, Locmiquelic : 49,71%, Port Louis : 48,46%.
La capacité d’autofinancement chute de 643 000 € en 2000 à 127 000 € en 2010 ; ce qui ne permet pas de réaliser les travaux budgétés.
L’endettement par habitant est ainsi passé de 164 € en 2001 à 744 € en 2009 et de 947 € en 2010 (moyenne nationale 700 €) et ceci malgré le recours à des emprunts de plus de 25 ans. En 2010, la commune empruntera encore 700 000 €. Entre 2001 et 2010, les impôts sont passés, par habitant, de 251 € à 501 €. La marche de manoeuvre devient de plus en plus étroite mais rien ne semble pourtant inquiéter le 1er magistrat de l’île qui, dans son dernier bulletin municipal écrit que « tout va bien ». Pourquoi ne présente t-il pas aux élus le rapport annuel sur la situation financière de la commune réalisé par le percepteur de Port-Louis ?

LE DRAVANTEC SUR LA LIGNE GROIX-LORIENT L’HIVER ?

Lors des travaux de réfection de la cale Guyot l’hiver dernier, la compagnie océane a mis en service, pendant 2 mois, la vedette le Dravantec. Malgré les conditions difficiles d’exploitation (pas de véhicules, tenue de mer par mauvais temps, accès des personnes à mobilité réduite...) la population ilienne s’est adaptée à ce bateau. Le retour, à la fin des travaux, des deux courriers, le Saint-Tudy et l’lle de Groix, a été vivement salué par la population satisfaite de retrouver ses navires à la hauteur des besoins économiques et humains
La situation, exceptionnelle, aurait pu en rester là jusqu’à la distribution, auprès de la population (une partie seulement !), d’une enquête de satisfaction, à l’initiative du maire, qui demandait, entre autre question, l’avis des usagers sur la mise en service du Dravantec l’hiver à raison de 3 à 4 jours par semaine à la place des rouliers. _ Surréaliste ! Thierry Bihan est intervenu vigoureusement contre cette éventualité lors du conseil municipal du 15 avril 2010 : « C’est une aberration totale et un choix très grave non validé par les élus ».
Et depuis ? Avec toutes ces explications, on pouvait croire à une grande maladresse mal gérée voire pas gérée du tout par le maire et sa majorité. Non, on continue ! Lors de la réunion de la commission des horaires des liaisons maritimes du 28 juin dernier, le maire et la conseillère générale ont évoqué, à la stupéfaction générale, la possibilité de mettre le Dravantec à certaines heures de la journée prétextant le peu de passagers en plein hiver à certaines heures.

En 2001, à la demande des élus en place, de nombreuses cartes insulaires ont été supprimées avec toutes les conséquences humaines et économiques que l’on connaît.
En 2010, toujours les mêmes élus proposent de saborder le service public qui répond si bien aux besoins de la population. Notre association et les 8 élus de notre groupe s’opposent rigoureusement à une telle régression à venir et seront extrêmement attentifs au maintien des 2 rouliers, le Saint-Tudy et l’lle de Groix.

LE CHAUFFAGE DE L’EGLISE SAINT-TUDY RENOVE
L’église Saint-Tudy ainsi que les chapelles de l’île sont propriété de la commune. A à ce titre tous les travaux devraient être effectués par la collectivité : « la commune est responsable de l’état des églises et des meubles qui leur appartiennent, de leur réparation et de leur entretien ». A Groix, malheureusement, les élus de la majorité ne montrent pas un grand intérêt pour les édifices religieux.
Mais, chacun connaît les qualités de bâtisseur et de rassembleur de notre Recteur. Durant les 9 années passée à Groix, il n’a eu de cesse drestaurer, une à une, les 4 chapelles et s’est finalement attelé à la remise en état de l’église du bourg qu’il s’était pourtant juré de laisser à la charge de la commune. Après avoir financé la rénovation interne et externe de l’église, il ne restait plus que le chauffage à changer.
T. Bihan est intervenu 3 reprises lors des derniers conseils municipaux pour demander la prise en charge du chauffage par la collectivité au nom de ses obligations de propriétaire, par respect pour les paroissiens et par reconnaissance envers notre recteur. Le maire a, dans un premier temps, répondu que « le temps du Recteur n’était pas celui de la commune » puis, que « sa porte n’était pas fermée ». En bref, que le chauffage de l’église ne l’intéressait pas. Certains élus de la majorité n’ont même pas eu le courage d’exprimer leur accord avec les propos de T. Bihan.
Le Recteur a donc décidé, avant son départ pour le continent de faire installer le chauffage lui même, sur des fonds privés et organisait un concert à l’église en mai dernier. Nous aurons l’occasion, ultérieurement d’exprimer au Recteur toute notre reconnaissance et notre gratitude.

LA GESTION DE L’ASSOCIATION TY-GEF EPINGLEE

Un fonctionnement opaque
Dominique Yvon dénonce le fonctionnement opaque de l’association Ty Gef, présidée par le Maire de 2002 à 2010, dirigée par Marie-Christine Baron (seule salariée et ancienne conseillère municipale) et financée par des fonds publics : « aucun rapport d’activités, aucune assemblée générale réglementaire ». Les subventions communales (29 000 € depuis janvier 2010) sont désormais décidées en catimini par le maire au sein du Centre Communal d’Action Sociale et non plus par le conseil municipal. L’activité de Ty Gef reste confidentielle puisque même le site de la commune ne la mentionne pas. « Impossible de connaître les services rendus au public, les actions en cours, les horaires de permanence de la directrice....„ ».

Un imbroglio d’acteurs et de financements,
En contrepartie de sa subvention, Ty - Gef s’est engagé, en 2009 et 2010, à réaliser des actions qui s’éloignent en partie de l’objet de l’association : études sur le tourisme durable (?), réfection du sémaphore du bas grognon et mise en place d’un relais de services publics. Bien que les subventions soient déjà versées, les actions n’ont toujours pas démarré. Il semble qu’elles ne servent qu’à rémunérer la directrice via le CCAS.
Parallèlement, le maire vient de décider de recruter pour 2 ans un chargé de mission (alors que les charges de personnel sont déjà au plus haut) pour s’occuper également de tourisme durable !
Les élus du groupe « un nouveau Cap pour Groix » souhaitent que la chambre régionale des comptes se penche sur le fonctionnement de cette association et ses relations avec la commune.

A GROIX, FAIT CE QU’IL TE PLAIT

Dans le bourg, prés du presbytère, le stationnement illégal est possible, en toute impunité, grâce à la volonté du maire pourtant chargé de la police de circulation. Pendant ce temps là, les policiers municipaux distribuent des Pv, au bourg et à Port-Tudy.

REGARDS SUR PORT-TUDY

Depuis 2 ans, Sylvie Yvon tient l’hôtel de l’escale sur le port. Enfant du pays, elle est heureuse d’être revenue sur son île après quelques années sur le continent. Avec ses 8 chambres face à la mer, ouvertes à l’année, l’Escale a pris sa vitesse de croisière. Sylvie attend avec impatience l’arrivée des aoûtiens car juillet n’a pas apporté son lot de touristes habituels : Heureusement, le festival du film insulaire prolonge la saison ». Plébiscitée pour son accueil chaleureux, elle redoute les Week-end en raison du bruit sur le quai toute la nuit « Je me suis résignée à fermer l’hôtel les week-end des 14 juillet et 15 août par respect pour mes clients car en été c’est intenable ». Elle ne ménage pas sa peine pour trouver une solution et faire en sorte que les règlements soient appliqués mais en vain. « Le Maire et le Préfet se renvoient sans cesse la balle. On croirait que tout est permis à Groix, avec la bénédiction du pouvoir local ».

Toujours en panne (quelques exemples...)
Le domicile partagé : le délégué aux affaires sociales avait affirmé dans la presse locale que la 1ère pierre allait être posée en mai 2009. Plus d’un an après, rien de neuf. Il semble, contrairement aux affirmations du maire, que les autorisations des services de l’aie et du département ne soient toujours pas délivrées.

Les travaux de voirie : Rappelons que la commune est la seule responsable en cas d’accident en raison du défaut d’entretien manifeste ; ce qui est le cas aujourd’hui sur tout le réseau routier communal

L’AGENDA
L’assemblée générale de l’Association Vivre à Groix se tiendra le samedi 21 août 2010 à 18h à la salle des fêtes de Groix. Les personnes souhaitant adhérer à l’association sont invitées à contacter Josette le Quellec, 7 rue Pierre Baron ou Dominique Yvon, Mez Lomener à Groix. Montant de la cotisation : adulte 5 €, couple : 9 €.