Commentaires :

• 22 décembre 2016, 15:20, par Franck Le Gurun

  Pour l’heure, il ne s’agit que d’une proposition de Loi.
  Qui à entre les jambes la Loi Alur. Détricoter l’une, ne veut pas dire qu’elle ne sera pas en conflit avec l’autre. Le terme de hameaux ayant mis fin, dans la Loi Alur à tout type de construction dans les dénominations autres que villages.
  Mais au delà de cet amendement, ne serait-il pas plus judicieux d’offrir aux bâties existants, des solutions subventionnées et pérennes, permettant aux nouveaux acquéreurs, ainsi qu’aux propriétaires, de pouvoir faire les travaux nécessaires pour pouvoir être en accord avec la RT 2020.
  La nouvelle norme en matière de consommation d’énergie.
  Il existe au jour d’aujourd’hui, quantité de possibilité de constructions encadrées,
  définies par la loi, sur la création de nouveaux hameaux, laissant aux communes un champ inexploité, et qui maintien celui de construction nouvelle en accord avec la législation.
  Cela me fait pensé à ma sÅ“ur, qui nouvellement élue conseillère municipale, tenait absolument à boucher les dents creuses.
  Cela n’a jamais vraiment frappée personne qu’un terrain nu, voir une pâture ou un verger, contribue à des espaces nécessaire de l’urbanisation.
  A vouloir trop en faire, on finit par le faire mal.
  Franck Le Gurun

• 22 décembre 2016, 16:01

  Une pâture au milieu d’un hameau ? Merci bien. On a déjà les poulaillers et les chenils, pas besoin des vaches ou moutons !
  De plus autoriser une construction dans la dent creuse d’un hameau n’oblige pas le propriétaire à le faire ; mais il est évident que certains qui ajoutent à leur logement habituel des constructions diverses et variées n’hésiteraient pas à le faire. Ce qui par ailleurs est quand même préférable à la destruction de terrains agricoles.
  Le plus insupportable dans ces lois décidées par des personnes qui ne semblent pas en avoir mesuré les conséquences est la perte de valeur de terrains quelquefois payés fort cher.
  AM

• 22 décembre 2016, 22:43, par Franck Le Gurun

  Peut-être les ânes sont-ils tolérés.
  Tout le monde ne peut se targuer de deux mille mètres carrées autour de sa maison.
  Mais je persiste et signe.
  Des espaces entre les maisons concourent au bien être de l’ensemble.
  Et relier Kerlo Bras à Kerloret pour combler les dents creuses,
  voilà le pendant.

• 23 décembre 2016, 08:04

  revoir la définition : les dents creuses sont les terrains constructibles à l’intérieur des hameaux et villages et non entre les hameaux !
  AM

• 24 décembre 2016, 10:09, par Beudjull

  Ces dents creuses sont en général comblées par des ronciers ou autres végétations devenant au fil du temps impénétrables, inesthétiques voir dangereuses car propices aux incendies. Pourquoi les propriétaires de ces terrains devenus sans valeurs, inexploitables et invendables devraient-ils entretenir à leurs charges ces parcelles après avoir subit un préjudice injuste, scandaleux et illogique ?

• 24 décembre 2016, 15:06, par Franck Le Gurû

  C’était une boutade.
  Quand est-il de Kerfuret, Landost, St Sauveur,
  Autrefois distincts, et qui ne sont plus qu’une seule et même entité.
  Kerlo Bras et Kerlo Bihan.
  Vouloir modifier une loi qui a fait couler tant d’encre et qui depuis 86 a finit par trouver un terrain d’entente, dans la douleur, je te l’accorde.
  Mais il existe la possibilité de continuer du bâtis.
  Le fait est que cela va plus ressembler à des boÎtes, qu’à des maisons.
  Compte tenu des exigences liées aux nouvelles normes.
  Mais oui, pourquoi pas des boÎtes dans les dents creuses.
  On aura l’impression de hameaux ayant eu besoin de soins dentaires.
  Joyeux Noel.
  Franck Le Gurun

• 24 décembre 2016, 18:47, par Daniel

  Désolé Beudjull mais on a tendance à oublier aussi que le droit d’urbanisme n’est pas figé et évolue avec le temps (comme tout dans notre société). Ce qui n’était pas constructible hier peut le devenir demain et inversement.

  Quand vous achetez un bien vous avez la garantie de son éventuelle constructibilité pendant la durée de validité du document d’urbanisme annexé à votre vente (certificat d’urbanisme, permis de construire...).Au dela le risque existe que les règles évoluent dans un sens comme dans un autre et ce n’est pas à la collectivité d’en gérer les conséquences mais au particulier qui assume ses risques en adulte responsable .

  Dans la période actuelle les documents d’urbanisme ,au niveau national, incitent à densifier ce qui est urbanisé et limitent l’étalement urbain. Après effectivement vient l’interprétation de la loi avec la question des dents creuses ,la notion , d’un hameau en lieu et place d’un village peut agacer mais cela fait aussi partie d’un débat qui se tranche par la loi ou les décisions de justice et c’est ainsi que l’on avance petit à petit.
  Qui aujourd’hui contesterait globalement le bien fondé de la loi littorale ?
  (Même les Corses l’ont mise en oeuvre ,avant qu’elle n’existe, en dynamitant ce qui dénaturait leur paysage !)
  Joyeux Noêl !

• 24 décembre 2016, 20:34, par frédo

  Une boutade qui ne fait rire que vous ! Que pensez vous des Groisillons qui ont été purement et simplement dépossédés de leurs biens de manière arbitraire ?
  Joyeux Noêl

• 24 décembre 2016, 20:42, par frédo

  Bonsoir Anita, je viens d’envoyer un message sous le pseudo frédo, comme c’est la première fois que j’interviens sur votre forum je voulais vous informer que je suis la compagne de José "Beudjull" afin que vous sachiez de qui proviens ce message. Bonne soirée

• 25 décembre 2016, 10:41

  ."ces dents creuses sont en général comblé par des ronciers .."
  Les dents creuses dans les hameaux sont apparus dans la loi Alur (mars 2014 ) et non pas dans la loi littorale (1986 ) c’est donc très récemment ; si des dents creuses sont comblées par des ronciers c’est donc pour d’autres raisons qui incombent , en général, a leurs propriétaire ( il y a exactement le meme problème avec d’ancien champs abandonnés de la cultures et devenus de véritables ronciers d’épines noires complétement impénétrables qui couvrent maintenant une partie importante de l’ile).Personnellement je possède une petite dent creuse que j’entretiens et ou j’ai fait poussé 2 ou 3 arbres fruitiers .jvk

• 26 décembre 2016, 10:58

  Vous avez raison Daniel de rappeler que la loi est applicable à tous puisqu’elle est en théorie l’expression de la majorité qui a choisi ses élus (sauf ... les abstentionnistes....)
  Il n’en reste pas moins qu’une loi qui, à l’usage, apparaÎt injuste voire ridicule comme cette inconstructibilité des dents creuses dans les hameaux, doit être modifiée et donc combattue par les citoyens à travers la parole de leurs élus une fois de plus. Reste à faire confiance à ces élus et j’avoue que quelquefois c’est très difficile :-((( (pas beaucoup entendu "notre" député s’exprimer sur le sujet, ce serait pourtant aussi électoraliste que la dotation supplémentaire aux Iles du Ponant !)
  AM

• 26 décembre 2016, 21:30, par Franck Le Gurun

  La boutade n’était que de relier deux villages. Pour ma part, je n’ai connu que des villages à Groix. Comme quoi la nomenclature admistrative ne prend guère de temps à rentrer dans l’usage. Je fais aussi partie de ceux qui ont perdu des dizaines de milliers d’euros.

  Les nouvelles normes en matière d’habitat vont générer des constructions d’un autre type que celui que vous rencontrez aujourd’hui.
  Les dents creuses, quand bien même cet amendement passerait, ne se reportait sur Groix que dans la nouvelle définition telle qu’apportée par la Loi Alur. A savoir, de St Sauveur à Port Melite, et les alentours de Locmaria, et de rares exceptions.
  La Loi Littoral fait l’objet d’attaque de la part d’élus depuis qu’elle existe.
  Cela serait-il par intérêt ?