Les vacances... et leurs "inconvénients"
Publié le 22 décembre 2015 à 09:49LE SENS DU PARTAGE :
Il est 18h45 et le saint Tudy entame sa dernière rotation vers Groix. Dans le petit salon du rez-de-chaussée se pressent les malades et les personnes âgées, trop fatigués ou plus assez alertes pour tenter une grimpette dans les salons du haut (surtout après la longue attente dans la gare maritime).
Les 4 places avec la grande table sont déjà occupées par un monsieur qui a ostensiblement déplié une grande carte routière. De l’autre côté de l’allée, une dame a annexé les 4 fauteuils face à face sur lesquels elle a réparti équitablement son auguste postérieur et ses bagages. Il y a un peu de monde et chacun finit par se caser comme il peut.
A la fin de la traversée, un des passagers du-rez-de-chaussée demandera à la dame si elle a voyagé confortablement sur ses 4 sièges. "Je n’empêchais personne de s’y installer s’il en avait envie" répondra-t-elle d’un ton pincé tandis que l’homme à la carte routière l’aide à rassembler ses bagages... Car, surprise ! ils sont ensemble et, à eux 2, ont réussi à mobiliser 8 sièges (imaginez s’ils avaient traversé en famille plutôt qu’en couple : le salon n’aurait pas suffi, ils auraient peut être dû aussi annexer les toilettes !).
La compagnie Océane et le Département ont oublié depuis bien longtemps ce qu’est une délégation de service public mais si les passagers ne se souviennent plus que nos bateaux sont des moyens de transport en commun (si, si, je vous assure, on doit vraiment partager les banquettes), ça risque de devenir très, très compliqué.
Elizabeth
Commentaires :
22 décembre 2015, 14:29, par boisnet marie christine
Si j avais été dans le bateau ,pas pour moi mais pour les personnes agées croyez moi j aurais deloge ces malotrus !!!ils se croient où ???voila le genre de personne qui font que les touristes sont mal vus
22 décembre 2015, 14:57, par Hervé Gourronc
Pas des touristes mais des gens qui habitent Groix sans doute à l’année...HGourronc
26 décembre 2015, 11:30, par Even Jacky
Mais n’est-ce pas l’image même de ce qu’est devenue notre société...?