Philippe Dagorne sauve l’honneur
Publié le 4 septembre 2015 à 11:04Des ombres sur la mer...
Des ombres sur la mer
Dont nous ne voulons pas…
Des rafiots de fortunes
Devenus grappes humaines,
Ils flottent là, figés,
Illuminés des rêves
Qui s’abreuvent d’angoisses,
De souffrances et de faim.
Des ombres sur la mer
Dont nous ne voulons pas…
La houle qui les berce,
Ô funeste berceuse !
Le soleil qui les mord
Et le sel qui les brûle.
Les oiseaux tournent encore
Affamés de misère.
Des ombres sur la mer
Dont nous ne voulons pas…
Effrayante agonie,
Beaucoup y resteront.
Leurs navires oubliés
Se désagrègeront
Leur offrant le destin
D’une mort anonyme
Des ombres sur la mer
Dont nous ne voulons pas…
Ils sont pourtant nos frères
Mais la chrétienne Europe
A ses pauvres à elle
Lors, ces tristes migrants
Ne verront que les rives
De la désespérance.
http://houlesintimes.eklablog.com/des-ombres-sur-la-mer-a118617624
Commentaires :
4 septembre 2015, 19:47
très beau...
merci
iza
4 septembre 2015, 20:21
Très beau poème. Poignant et touchant.
François Baron
5 septembre 2015, 16:16
Anicet Le Pors ancien ministre,
(président fondateur de l’Association française des juges de l’asile)
"La République peut accorder l’asile à qui elle veut ! Il s’agit d’une pure question politique. Quand les autorités françaises ont accueilli Khomeiny ou Jean-Claude Duvalier (ancien président d’Haïti), elles ne s’en sont pas justifiées ...
J. Bénabent Télérama 03/09/15.
6 septembre 2015, 03:51, par Everett
Quand il se dérègle, il génère un intérêt excessif pour le monde matériel, la
peur de mourir et l’ignorance du sacré.
6 septembre 2015, 09:26
Un petit garçon
A juste titre, le civisme est proposé aux écoliers. Le maire est responsable des Maternelles et du Primaire. Comment une position de refus des arrivants (je refuse le qualificatif de migrants, une justification sécuritaire ne suffiront pas aux enfants de sa commune mais ils douteront, à juste titre, de ce qu’il doit représenter : l’aide, l’accompagnement dans le respect de tous.
Marcel Rufo Pédopsychiatre Le HuffPost