Les produits de 1ère nécessité (suite)
Publié le 12 février 2015 à 14:52
Afin de préserver le caractère rustique et endurant des insulaires, la compagnie Océane se dévoue corps et âme.
Après avoir tout tenté pour nous inciter à manger crus des produits non transformés (épicerie et gaz non considérés comme produits de 1ère nécessité... Mais on a sauvé les fleurs coupées, c’est l’essentiel !), la voilà qui va plus loin encore.
Il s’agit maintenant de tester notre résistance au froid et à l’inconfort. Avec, à port Tudy, une gare maritime sans accès aux toilettes et 3 places assises en salle d’attente (pour des bateaux pouvant transporter au moins 300 passagers), les Groisillons sont assez bien entrainés. Ils bénéficient également d’une annexe pompeusement baptisée "l’aquarium" où une banquette en bois scellée dans le ciment, une poubelle en plastique et un plafond tagué apporte une petite touche "cosy".
Dans les salons du saint Tudy, le matin par temps froid, un bon 10°C réveille les esprits endormis, pour grimper jusqu’à 11°C (tout de même !) après 3/4 d’heure de traversée. Les plus fragiles ont prévu plaids et couvertures dans lesquels ils s’enroulent. Les autres, prenant leur mal en patience, claquent discrètement des dents tout en remerciant la compagnie Océane (car l’insulaire a la reconnaissance chevillée au corps)...............
Elizabeth Mahé
Commentaires :
13 février 2015, 22:05, par Franck Le Gurun
Si dans leur grandes interprétations, les vieilleries de la Coupole, tout engoncé de savoir, se penchaient un tant soi peu sur des populations à la définition incertaine et que l’on puisse se dire, à tien, finalement on en fait partie de cette démocratique démocratie. Ou à la manière des Iles Offshores, laissez-nous contribuer à nos contributions et que l’on puisse aller se faire soigner sans y passé une demi-journée.
L’on paye dans un sens comme chaque français et l’on assume bien plus que des différences.
Les insulaires ont-ils vocations à payer un cadre de vie qui est le leur ?
Devons-nous payer le surplus de l’engouement de certains ?
Payer par an l’équivalent de six ou sept cent euro le simple fait de manger, sur une pension de réversions, l’on voit tout de suite l’abÎme créé à dix kilomètres d’une ville de plus de vingt mille habitants. Je pense qu’ils ne supporteraient pas un instant cet état de fait.
Et nous on le paye avec cette Goulardise qui ne fait qu’ ENGRAISSER le personnage.
Le Printemps approche, les fleurs n’en seront que plus belles et la lutte continue.
14 février 2015, 16:59
fleurs coupées...
Compte tenu du contexte actuel ce commentaire va peut etre paraitre iconoclaste ,voir provocateur,mais néanmoins conforme a la réalité et ce sans vouloir aucunement défendre veolia :
Depuis la fermeture de 2 fleuristes (place de la mairie et route des plages) de nombreuses fleurs coupées étaient adressées sur l’ile ,depuis Lorient, lors des fetes des Meres , mariage s , naissances etc.Ces bouquets ,bien que non-première nécessité ,font partis des us et petits plaisirs de la vie courrante auquels nous sommes encore attachés.(evidemment ces envois sont payés rarement par des Groisillons mais par des parents ou amis continentaux qui ne roulent forcément sur l’or !). jvk
14 février 2015, 21:10
le café et le chocolat font aussi partie des petits plaisirs de la vie.. et on aimerait bien leur voir appliquer le tarif "première nécessité" ; et tant qu’à faire aussi à la farine et au sucre pour faire les sablés qui vont avec !
AM
16 février 2015, 11:42, par DAGORNE Gérard
Une seule vraie PREMIERE NECESSITE
- L’UNION - .... Ce qui n’oblige pas pour autant à se faire la bise ....
16 février 2015, 12:08
aller vers le même but parallèlement sans se marcher sur les pieds serait déjà bien mais trop compliqué pour certains sans doute. Il y a des alliances contre nature qu’on ne peut nous demander de nouer.
AM