REPONSE AU « COLLECTIF CITOYEN DE GROIX »
Publié le 13 février 2014 à 10:06 - 1ere mise en ligne le 9 février 2014Par ce communiqué, Loïc LE MEUR, Président du groupe Morbihan Ensemble et Yves BRIEN, conseiller général du Canton de Belle-Ile et chargé de la question des liaisons maritimes au sein du groupe Morbihan Ensemble répondent à l’interpellation du « Collectif Citoyen de Groix » (COCIG) dans sa lettre ouverte du 9 janvier 2014. (...)
http://cocig.org/?Reponse-de-Mrs-Le-Meur-et-Brien-a
Desserte maritime - Lettre ouverte du COCIG au Président du Groupe de Gauche - Conseil Général
A lire ici :
http://cocig.org/?Lettre-ouverte-au-President-du
Les liaisons maritimes, et les questions liées aux îles morbihannaises, sont des sujets sur lesquels les conseillers généraux de gauche travaillent continuellement. Nous faisons des interventions à ce sujet, lors de chaque session départementale, notamment par la voix d’Yves BRIEN.
A propos de la réunion du 24 janvier 2014 évoquée par le « COCIG », aucune invitation n’avait été transmise aux élus du groupe Morbihan Ensemble. Nous ignorons la teneur des échanges lors de cette réunion, mais nous partageons les inquiétudes concernant la nouvelle DSP pour les îles du Large.
A ce jour, nous n’avons toujours pas accès au cahier des charges de la nouvelle DSP. Malgré nos demandes, nous regrettons que le Président du Conseil général ait refusé d’associer les élus de l’opposition pour la nouvelle stratégie. Nous souhaitons la création d’un Contrat d’engagements avec les îles, qui prendrait en compte tous les enjeux, dont l’un des volets serait le transport maritime. Nous sommes favorables à la mise en place d’une réelle concertation (avec l’ensemble des acteurs) et d’une nouvelle méthodologie qui permettraient de trouver les solutions adéquates, concernant : la taille des bateaux, la politique tarifaire, l’utilisation optimale de la flotte de navires, le transport de marchandises, etc...
Commentaires :
10 février 2014, 19:10, par Henri
Voir ci-dessous la réponse de Mrs Le Meur et Brien à la lettre ouverte du COCIG concernant la desserte maritime :
Lire : http://cocig.org/?Reponse-de-Mrs-Le-Meur-et-Brien-a
13 février 2014, 11:17
Liaisons maritimes. Vent de colère à Belle-Île
De la houle dans les liaisons maritimes : dans un contexte difficile, le conseil général du Morbihan envisage de faire des économies en réduisant le nombre de rotations. À Belle-Ile, la colère gronde.
Le 23 janvier, les élus et représentants d’associations ont été invités « en urgence » à une réunion extraordinaire par le conseil général. « Il s’agissait d’entériner des mesures d’économies portant sur 190.000 € (500.000 € pour l’ensemble des Îles) », révèle l’Union belliloise, en expliquant le contexte : « 1,5 M€ de déficit est annoncé chaque année sur la desserte des Îles, par la Compagnie Océane (dont le contrat de Délégation de service public, signé avec le conseil général, s’achève fin 2014). Une subvention que le conseil général veut contenir, surtout en vue du prochain appel d’offres pour la période qui commence le 1er janvier 2015 ».
Désengagement ?
La Compagnie Océane, filiale de Veolia, qui assure les liaisons entre le continent et toutes les Îles en dehors du golfe, gère huit navires à grande capacité ainsi que des vedettes et navires à passagers plus légers, mais la flotte appartient au conseil général. Et la Compagnie Océane perd de l’argent. Il y a plusieurs mois, Veolia songeait à se désengager du secteur maritime en abandonnant la Délégation de service public (DSP) qui lie le groupe au conseil général du Morbihan. Le plan (Le Télégramme de vendredi) du conseil général serait le suivant : outre la suppression de 24 rotations de la vedette « Kerdonis », en avril-mai-juin, il s’agirait de réduire le nombre de rotations à six (du lundi au vendredi) et cinq (samedi et dimanche) au lieu de sept, du 3 novembre au 18 décembre 2014.
Des décalages à prévoir
L’Union belliloise analyse ce changement, qui ne va guère faciliter les déplacements des insulaires : « Tout est réorganisé pour que chaque bateau tourne pendant dix heures consécutives avec son équipage, en assurant trois rotations (Vindilis, à partir de 7 h et Bangor, à partir de 11 h 30). C’est ainsi que, comme aux plus beaux jours de janvier-février, il faut attendre 9 h 45 si on ne prend pas le bateau de 7 h ; ensuite deux départs : 11 h 30 et 12 h 30. Donc quatre départs le matin dont deux en toute fin de matinée, mais seulement deux retours utiles (hors celui de 14 h) en après-midi à 16 h et le dernier à 18 h 45 (sauf vendredi soir 19 h 30). Si on ajoute que pour concentrer les rotations sur dix heures, il faut raccourcir les escales qu’on avait dû allonger, car les bateaux partaient en retard, on peut redouter des décalages sensibles ». L’Union dénonce : « Les réductions du service public décidées portent sur des périodes hors afflux touristique (novembre et décembre 2014), donc qu’il a été choisi délibérément de réduire le coût de fonctionnement du service pour les insulaires, au détriment de sa qualité et de son adaptation aux besoins ». Autre motif de colère : l’absence de consultation des intéressés. « Les adaptations proposées sont établies non pas en fonction des réalités et des besoins en transport du service public, mais en fonction d’une donnée technocratique, à savoir le taux de remplissage global à cette période et d’une diminution du coût en personnel », assène encore l’Union belliloise. « Et l’hypothèse qui consiste à augmenter les recettes n’a, semble-t-il, pas été envisagée ». Des réactions sont à prévoir cette semaine.
Le Télégramme 27 janvier 2014