"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

En Bref

Publié le 3 mai 2012 à 12:35

Lavoirs et fontaines. Un nouveau bureau, une même dynamique
L’association Saint-Gunthiern propose des balades autour des fontaines et lavoirs. Le bureau, élu le 17avril, se compose ainsi : présidente, Marie-José Mallet ; trésorière, Catherine Chaignon ; adjointe, Marie-Pia Hutinel ; secrétaire, Micou Adam ; secrétaire adjointe, Nicole Delcayre.
Le Télégramme 03/05/12

Une naissance et six cavaliers émérites à La Licorne
La naissance d’un poulain est toujours un événement au centre équestre La licorne. « Nous avons lancé un élevage de fjords et Capuchon est le premier poulain né sur l’île puisque l’an passé, nous avions reçu du continent des pouliches déjà pleines » explique la propriétaire.
Ouest-France 03/05/12

Football
Samedi 5, dimanche 6 mai. Samedi, à 15 h, les U13 jouent contre le FCL, finale du challenge Néré Furlan. Dimanche, à 14 h, les seniors jouent contre AS Lanester.
Ouest-France 03/05/12

Insupportable "débat"
Comment peut-on considérer que l’accès à la contraception pour les mineures sans le consentement des parents est "un débat" ? Comment peut-on croire que dans toutes les familles un "dialogue confiant" est possible sur ce sujet ? Après les "IVG de confort" de Le Pen, ce nouveau coup de boutoir aux droits des femmes est insupportable. Et pour les préservatifs, les garçons aussi doivent avoir un mot des parents ?
S. Blanchard LE MONDE 02.05.12

L’ancien premier ministre libyen confirme les 50 millions pour Sarkozy
Ses instructions sont mentionnées dans la note du 10/12/06 révélée par Mediapart. Il a confirmé à la fois l’existence de la note signée par Moussa Koussa et le montant de 50 millions d’euros. Cette confirmation vient à point nommé pour le site, accusé d’avoir produit un "faux" et d’être une "officine du PS".
Le HuffPost | 3/05/2012

Et la petite phrase fut...une anaphore
Ce furent au total trois minutes vingt d’allégresse. Trois minutes vingt pour effacer, venger, cinq ans d’appropriation, cinq ans de gloutonnerie, d’anomalie et au total d’humiliation. Ces trois minutes vingt constituent le premier véritable moment présidentiel de la saga Hollande.
D. Schneidermann @si 03/05/12
De l’efficacité de l’anaphore
D’aucuns diront que que seize fois, c’est quinze fois de trop. Que dire alors des quarante-six fois du "Pourquoi tant de haine ?" repris dans son discours de Dijon en 2007 par un certain... Nicolas Sarkozy ? On saura bientôt si l’abus d’anaphore nuit gravement à la vérité.
P. Assouline Le Monde 03/05/12

Chère Marine Le Pen,
Il y a un petit mec qui rôde, un danseur hongrois : il n’en veut qu’à ton corps électoral, ça le rend marteau, à tel point qu’il est prêt à cogner encore plus fort que toi sur les immigrés, les pauvres, les syndicats, les fonctionnaires, les élites, les bobos, le halal… Tu le tiens par les urnes, cocotte, profite à mort, fais-le morfler.
C. Conte http://blogs.lesinrocks.com 3/05/12

Commentaires :

  • Kadhafi-Sarkozy : la justice tunisienne savait dès octobre 2011

    « Oui, en tant que premier ministre, j’ai moi-même supervisé le dossier du financement de la campagne de Sarkozy depuis Tripoli », a déclaré, il y a sept mois, Baghdadi Ali al-Mahmoudi. Dès le 25 octobre 2011, l’ancien chef du gouvernement libyen, actuellement détenu en Tunisie, avait détaillé le financement par le régime Kadhafi de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, lors d’une audience devant la cour d’appel de Tunis, qui examinait la demande d’extradition déposée par la Libye à son encontre.

    Dans un témoignage accordé à Mediapart, deux avocats ont révélé, vendredi, avoir pris note, le 25 octobre 2011, des explications de l’ancien premier ministre sur l’existence d’un circuit occulte de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Selon eux, l’ancien chef du gouvernement libyen a précisé devant la cour avoir « supervisé » lui-même ces transferts de fonds, passés selon lui par la Suisse. Leurs témoignages viennent confirmer les déclarations de deux autres avocats de l’ancien premier ministre.

    Ce matin du mardi 25 octobre 2011, l’audience d’extradition de Baghdadi Ali al-Mahmoudi se tient devant la Cour d’appel de Tunis, comme le relate à l’époque la presse tunisienne.

    M. Baghdadi Ali al-Mahmoudi, en fuite, est arrivé deux mois plus tôt en Tunisie. Le 22 septembre, il a été arrêté et condamné pour « entrée illégale dans le pays ». Une dizaine d’avocats sont présents. Leur nombre important oblige d’ailleurs à tenir l’audience dans la bibliothèque de la cour d’appel. Parmi eux, des figures du barreau tunisien et des droits de l’homme, venues plaider en faveur de l’ancien premier ministre dont la vie serait, disent-ils, menacée en cas d’extradition. Ils n’ont pas tort : l’ancien guide libyen Mouammar Kadhafi vient d’être tué le 20 octobre. Le CNT, nouveau maÎtre de Tripoli, vient de demander son extradition. Plusieurs associations de défense des droits de l’homme se mobilisent alors contre cette extradition.
    M. BaghdadiM. Baghdadi© Reuters

    L’audience est présidée par le magistrat Ezzedine Bouzrara. Elle va durer 2h45, selon les notes très précises conservées par un des avocats présents, Me Mahdi Bouaouaja.

    Celui-ci raconte : « Au bout de deux heures, l’un d’entre nous, Slim Ben Othman, a pris la parole. Il a demandé au président de la cour de lui octroyer l’autorisation de poser deux questions à Baghdadi Ali al-Mahmoudi pour souligner, a-t-il dit, l’aspect politique de cette affaire. Le président le lui a accordé. Slim Ben Othman lui a alors demandé s’il avait eu connaissance des dossiers de financement de politiciens étrangers, et plus précisément de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy. Il lui a aussi demandé si des pays étaient prêts à l’accueillir comme réfugié politique. Le président s’est alors tourné vers Baghdadi, et l’a autorisé à répondre. Baghadi a répondu, en souriant : oui, en tant que premier ministre, j’ai moi-même supervisé le dossier du financement de la campagne de Sarkozy depuis Tripoli, des fonds ont été transférés en Suisse et Nicolas Sarkozy était reconnaissant pour cette aide libyenne et n’a cessé de le répéter à certains intermédiaires. »

    Interrogé par Mediapart, cet avocat, Me Slim Ben Othman, qui explique défendre à titre gracieux l’ancien premier ministre libyen qu’il connaÎt très bien, confirme les propos de son confrère. Il précise même que M. Baghdadi Ali al-Mahmoudi les a répétés en présence de plusieurs de ses avocats lorsque des émissaires de l’UNHCR, l’agence des Nations-Unies chargée des réfugiés, lui ont rendu visite dans sa prison de Tunis.

    « Baghdadi Ali al-Mahmoudi a dit avoir remis à une délégation française envoyée par Sarkozy de l’argent, beaucoup d’argent, des millions d’euros en liasses de billets, nous déclare-t-il. Il a des documents comptables. On ne remet pas des millions d’euros sans aucune signature. Il garde en mémoire les prénoms de la délégation française. » L’avocat a précisé dans la journée à l’Agence France Presse (AFP) que la remise d’argent avait eu lieu à Genève.

    « M. Sarkozy ne dit pas la vérité », accuse Slim Ben Othman, qui se dit à la disposition de la justice française. Selon lui, l’ancien premier ministre libyen détient de nombreux documents, placés en lieu sûr, attestant du financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Le coordinateur de la défense de l’ancien premier ministre, Me Mabrouk Korchid, évoquait, dès novembre 2011, quelques jours après l’audience de la cour d’appel, les « secrets d’Etat » que détenait Baghdadi. « Après la mort de Kadhafi, c’est le seul qui détient des secrets d’Etat au plan intérieur et en ce qui concerne les relations de la Libye avec certaines grandes puissances » déclarait-il.

    Ezzedine Arfaoui, professeur de faculté à la droit de Tunis et avocat à la cour de cassation, était aussi présent ce jour-là . Lui aussi confirme la teneur des propos de Baghdadi Ali al-Mahmoudi : « il a en effet répondu par l’affirmative sur des relations financières spécifiques à la campagne présidentielle de Sarkozy. »

    Réagissant à la conférence de presse de jeudi des avocats tunisiens de M. Baghdadi Ali al-Mahmoudi, un avocat parisien, haute figure de la Françafrique, Me Marcel Ceccaldi, a convoqué à son tour les médias à Paris, à l’initiative d’un mystérieux gendre de l’ancien chef du gouvernement libyen. Il a tenté de désavouer ses confrères en se revendiquant d’un mandat de M. Baghdadi pour « démentir formellement les allégations » portant sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy. « Me Ceccaldi n’est jamais intervenu dans cette affaire », a assuré un avocat tunisien à Mediapart.

    M. Magnaudeix F. Arfi et K. Laske mediapart 04 mai 2012

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