"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Voeux du maire et les "extrèmes"

Publié le 8 janvier 2012 à 16:34

Monsieur le maire a la phobie des "extrèmes".

Aucun phobique ne choisit volontairement l’objet de sa répulsion.
Y a-t-il parmi nous un thérapeute qui pourra nous expliquer comment on peut rejeter dans le même élan une extrème-gauche dont la raison d’exister est la défense des plus défavorisés et ceci dans le monde entier et une extrème droite d’exclusion qui compte parmi ses représentants des possesseurs de fortunes (dont on ne préfère bien souvent pas connaître les origines).

Et les voix d’extrème gauche, Monsieur le maire, on crache dessus quand elles vous font élire ??

Commentaires :

  • Bien souvent on entend des discours qui mettent dans le même panier l’extrême gauche et l’extrême droite ; bien souvent il n’y a aucune analyse des ces deux courants afin d’étayer le rejet de l’orateur qui s’exprime ; la seule analyse consiste à faire peur : attention aux extrêmes ; par définition ils sont méchants !
    Il faudrait alors faire un tout petit peu d’histoire pour s’apercevoir que ces deux courants ne sont pas du tout portés par la même finalité. Entre Rosa Luxemburg et Goebbels il y a quand même un certain nombre de différences tout comme entre Pete Seeger et le moindre membre du KKK.
    Alors soit l’orateur qui rejette tout d’un bloc n’est pas très curieux et méconnait ces courants, soit il y a un peu de démagogie dans le procédé.

    Bonne année à toutes et tous

    Phydeaux

  • autre perle d’inculture (ou de mauvaise foi) dans ce discours :

    et à qui dans l’histoire, les révolutions profitent-elle trop souvent, sinon aux extrêmes ?

    mes profs d’histoire m’ont toujours appris que seule la bourgeoisie profitait des révolutions... et quelqu’un le rappelait opportunément derrière moi lors de la "cérémonie" :-)
    AM

  • Très drôle le maire : Ne serait-ce pas les gouvernements et les pouvoirs quelconques qui s’extrémisent avec leurs lois et leurs "plans d’austérité", toujours plus en faveur du capital ?

    Keru

  • « L’homme raisonnable s’adapte au monde, tandis que l’homme déraisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui-même, écrivait celui-ci au début du siècle dernier. C’est pourquoi tout progrès dépend de l’homme déraisonnable… »
    Bernard Shaw (cité dans Libé du jour à propos de Cantona).

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