CD du Cercle de l’Harmonie
Publié le 5 juillet 2011 à 16:24Le Cercle de l’Harmonie, dir. Jérémie Rhorer (Julien Chauvin violon)
Beethoven - Les Créatures de Prométhée, Airs de concert, Romance pour violon, Symphonie n° 1
1 CD Ambroisie-Naïve.
Les musiciens du Cercle de l’Harmonie, dont Groix a eu le privilège d’accueillir les talents qui n’ont d’égal que leur discrétion, cumulent les critiques élogieuses des rubriques spécialisées.
La Naissance d’un maître
Le Cercle de l’Harmonie, dir. Jérémie Rhorer
.../...Vélocité des traits aux pupitres de vents, légèreté et précision d’archet aux cordes : on ne voit pas actuellement en France quel ensemble sur instruments d’époque champagniserait la musique du jeune Beethoven avec cette effervescence colorée, cette jubilation stricte. « La fumée de vos doubles-croches manque de nicotine », se plaignait Carlos Kleiber, en répétition avec un orchestre qui ne lui offrait pas la sonorité toxique qu’il cherchait. La fumée du Cercle de l’Harmonie fleure le tabac blond de Virginie, moins âcre que voluptueux, plus euphorisant que vénéneux. A cette quarantaine d’instrumentistes virtuoses, il faut d’ailleurs ajouter les neuf micros que Nicolas Bartholomée, ingénieur du son et poète acoustique, a disposés sur le plateau de l’Opéra de Lille, où ce programme a été enregistré live. Neuf supersolistes qui, en renforçant telle ligne, en éclairant telle couleur, veillent à la limpidité et la luminosité naturelles de l’ensemble. « Pourquoi les symphonies de Beethoven nous arrachent-elles si puissamment à nous-mêmes ? » demandait le compositeur André Boucourechliev. L’interprétation du Cercle de l’Harmonie fournit la réponse : grâce à leur mélange d’ivresse et de maîtrise, de vertige et d’aplomb.
G. Macassar Télérama n° 3206 - 25 juin 2011
.../...admirer le style impeccable du violoniste Julien Chauvin, et l’on applaudit très fort (comme le public de l’Opéra de Lille, où le concert a été enregistré) une 1ère Symphonie enthousiasmante de finesse et d’énergie, de surcroît merveilleusement enregistrée. Ecoutez le début de l’Andante : quel chef, baroque ou non, en exalte une telle poésie ?
François Lafon
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pour 2011 à Groix lire ici :
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