Manifestation pacifique : Violences policières
Publié le 20 octobre 2010 à 16:37Lorient. Une journée plein gaz !
Après quelques minutes de face-à-face, les premières grenades lacrymogènes tombent sur le cortège. Des dizaines suivront. Roger, 72 ans : « Cela fait 50 ans que je manifeste. C’est la première fois que je vois des grenades lacrymogènes contre une foule pacifique. Il y avait des femmes, des enfants. C’est une honte. »
Le Télégramme 20/10/10
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Les réactions d’indignation s’accumulent
Gilles : « Un préfet qui organise l’arrêt d’une manifestation de 20.000 personnes dans un tel cul-de-sac, devrait démissionner immédiatement ». G. Pic : « ce ne sont pas là des "casseurs de banlieue" qui ont essuyé les tirs des services de sécurité nationale ».
F. Moreau : « L’attitude des gendarmes mobiles ne découle certainement pas d’une réaction face à des manifestants mais bien à des consignes données au plus haut niveau de l’Etat. La confrontation était tout à fait évitable mais l’envie de discréditer les manifestants était bien là ».
Le Télégramme 20/10/10
L’intersyndicale condamne « les violences policières »
« On tenait à marquer notre solidarité après les événements d’hier. Les dockers sont venus devant pour épargner les lycéens et les familles. Ils ont tiré les lacrymos tout de suite, en cloche, au beau milieu du cortège.
Ce n’est plus une police républicaine, mais une police politique, et elle ne sortira pas grandie de cette histoire. Lorient est une ville fière qui ne se laissera pas mater ».
Le Télégramme 20/10/10