Commentaires :

• 25 août 2010, 14:30

  Il semblerait qu’on en ai peur en tout cas...

  Déportation durant la guerre...

  "Plus jamais ça" en 68...

  Déportation aujourd’hui...

  Et demain ? On laisse faire jusqu’à quand ???

  Invitons les Roms à squatter les maisons de résidences secondaire à Groix ; )

  Keru

• 25 août 2010, 15:44

  avant les résidences secondaires, il vaudrait mieux penser à celles qui servent uniquement à faire du fric ...
  AM

• 25 août 2010, 16:04, par Fanny

  Ceci dit, je suis d’accord avec Keru : jusqu’à quand fermera-t-on les yeux ? si certaines associations font un travail formidable, la médiatisation n’empêche pas les avions de décoller, ni les pelleteuses d’écraser les caravanes et les abris précaires, ni les flics de faire leur sale boulot... en tout cas, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas... malheureusement, je doute d’un réel élan de solidarité de la population avec les "voleurs de poules" (d’ailleurs, je viens de croiser une dépêche AFP sur une famille agressée à Disney "vraisemblablement par des gens du voyage"...ça tombe rudement bien, non ?)

• 26 août 2010, 17:33, par Fañch Ar Ruz

  La Constitution Libérale anti-démocratique (et surtout répressive envers les étrangers et les plus fragilisé-es de la société), que Madame Eva Joly soutient serait t’-elle dangereuse pour les étrangers ?

• 26 août 2010, 18:14

  Combien d’offusqués par la politique d’exclusion actuelle ont voté oui le 20/09/92 pour la ratification du traité de Maastricht qui préfigurait ce qu’on vit actuellement ?

  Je ne parle même pas de ceux qui ont renouvelé leur erreur en 2005 ...

  AM

• 26 août 2010, 18:37, par elise Plessis de Kerigant

  Il serait peut être temps d’arrêter une certaine langue de bois tant du côté des ultras libéraux que des radicaux.
  Preuve en est la prestation de Mme Joly lors de la conférence à la salle des fêtes d’hier soir. Après un exposé partial sur l’histoire de l’immigration en France et un exposé sur son parcours professionnel, elles ont été rares les occasions où il a été été réellement question de l’immigration et de ses enjeux réels pour notre société.
  En effet, pas un instant (étonnant pour une ex magistrate), il n’a été question de la dimension juridique et administrative des nouveaux migrants et de l’incapacité des gouvernements ssuccessifs à y mettre un peu de cohérence : combien de réforme du code des étrangers ces 10 dernières années, stigmatisation des étrangers par des critères scandaleux demandés par l’administration, suscpicion policière et citoyenne permanente ??
  Le droit d’asile est soumis à des pratiques scandaleuses lors des commissions d’attribution des statuts : nous ne sommes plus une terre d’asile, preuve en est également du nombre déclinant d’obtention de titre de séjour pour soins pour les étrangers malades ne pouvant obtenir les soins suffisants dans leurs pays d’origine, sans parler des difficultés croissantes d’obtention de l’aide médicale état.

  Compte tenu de tout cela, comment ne pas s’étonner du nombre croissant de mariage blanc , du traffic en tout genre où le nombre d’étrangers en situation irrégulière sont mélés, de "grossesse de complaisance" pour avoir un enfant français (car c’est aujourd’hui la seule façon administrative d’être certain d’avoir un avenir stable en France), la montée du communautarisme ?

  Si certains considèrent que les étrangers sont dangereux pour notre société, c’est d’abord parce que notre société est dangereuse pour leur intrégrité individuelle et donc leur intégration.

• 26 août 2010, 19:51

  car c’est aujourd’hui la seule façon administrative d’être certain d’avoir un avenir stable en France

  Voir avec Education Sans Frontières le nombre de parents d’enfants français expulsés ....

  Mon commentaire est sans doute jugé "radical" parce que réaliste !

  AM

• 26 août 2010, 21:48, par Gérard JUIN

  Nous avons assisté à un délicieux débat de dames patronnesses.

  Pas étonnant que Dany ait piqué sa crise dimanche à Nantes.

  GJ

• 26 août 2010, 21:55, par elise plessis de Kerigant

  Je précise mon propos :

  Compte tenu du CESEDA (code des étrangers et qui détermine les conditions juridiques), être parent d’enfant francais reste la seule régularisation de plein droit possible pour les étrangers. Bien entendu, la pratique administrative ne respecte pas toujours ce droit et arrangue de plus en plus des conditions outrancières (conditions de ressources et de logement) qu’il faut bien entendu juridiquement contrer.

  je connais RESF, le GISTI, le CIMADE et autres et soutient leurs actions. Chaque situation étant juridiquement individuelle et complexe, il est difficile d’en faire un problème de masse. C’est toute la difficulté à laquelle se heurte les personnes oeuvrant auprès des étrangers : un code juridique dur, intransigeant pour la détresse humaine à laquelle ils tentent d’apporter des solutions.

  Je stipulais surtout que ce code a restreint fortement les droits des étrangers (santé, droit à la famille) et avec souvent un avis dévaforable de notre chère Europe.

  Je déplore surtout que Mme Joly n’ai pas abordé ces aspects de l’immigration en proposant un autre angle de vue que ces comparses politiques et en n’abordant pas la réalité de ces pratiques et pourquoi pas proposer une autre vision ?

  Dans le fond, il me semble que nous sommes d’accord, Mme Ménard, non ?

• 26 août 2010, 23:42

  Pour Elise : Comment Mme Joly adoubée par ses comparses (pour ne pas dire complices...) pourrait-elle remettre en cause des pratiques soutenues par tous ceux avec qui elle va s’allier la fleur au fusil au 2ème tour de la présidentielle ?

  Pour Gérard : je ne pense pas qu’on puiss encore trouver un Vert qui n’ait pas de "discours de dames patronesses" : paroles pavées de bonnes intentions et au moment des alliances politiques, on avale les couleuvres (après avoir indiqué le chemin en votant oui à la constitution européenne ultra libérale).

  Et si l’UPIPGX initiait un exposé sur ce qu’il serait possible de commencer à inventer pour que tous ces pauvres gens qui croient trouver le Saint Graal en France ne fuient pas leurs pays où ils sont condamnés à plus extrême misère encore que chez nous, ou pire, au racisme institutionnalisé ou aux persécutions, politiques ou religieuses ?

  Toutes nos manifs, pétitions de soutien et ventes aux enchères ne viendront pas à bout de ces situations que le libéralisme mondial aggrave.

  AM

• 27 août 2010, 03:09, par Séverine Auffret

  Les chiens aboient, la caravane passe... Proverbe arabe. Merci d’être venus nombreux.

• 27 août 2010, 11:58

  Je suis d’accord avec Séverine. Personne ne se bouge pour ses convictions (sauf toi, Anita, et l’on sait à quel coût financier mais aussi humain, social...) et voyez ou on en est ! On savait en faisant cela que l’on s’exposait à la critique voire à la démolition systématique. Je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit par les différents intervenants ou par le public, mon esprit critique fait valoir mon droit d’inventaire, ainsi je bâtis mon intime conviction. J’entends la critique et méprise l’insulte. Alors oui la caravane upipienne continuera son voyage avec ceux qui veulent explorer de nouveaux mondes. Elle laissera sur le bord de la piste ceux qui par la trop courte laisse de leur esprit n’ont que des aboiements pour argument.

  Yann Roland

• 27 août 2010, 12:18

  Tous les commentaires à propos de la prestation électoraliste d’Eva Joly sont argumentés...sauf celui de la "présidente"..

  Qui aboie ?

  Oui je sais, quand on n’est pas d’accord avec tous ces bien-pensants (venus nombreux effectivement, et bien "encadrés") on n’a pas à publier des commentaires tout juste dignes d’un site poubelle...

  Mme Joly en entendra de bien plus acides (pour ne pas dire ... vertes) d’ici les élections !

  Tout ceci n’a rien à voir avec que l’on peut attendre d’une Université Populaire. Je pense que c’est ce qui ressort aussi des posts d’Elise.

  Bon courage à toi Yann et bonne "pêche" pour les futurs intervenants !
  AM

• 27 août 2010, 12:56

  Yann,

  J’envoie un mail à ma nièce qui travaille au CERN de Genève
  ( à la recherche du " bodon "..... ) .

  Dans le "tunnel", pas de connexion portable ;-)

  Le grand collisionneur, crois-tu que cela intéresserait le public de l’UPIPGX ????

  Béa

• 27 août 2010, 13:25

  Ouaip pour les prochain-e-s intervenant-e-s espérons qu’ils et elles parleront plus du sujet présenté que de leur propre personne...
  Ou peut-être faudrait-il ne pas leur demander de raconter leur vie...

  J’ai l’impression que dame la Juge s’auto-censure en parlant de certaines choses... probablement à cause de sa non indépendance vis à vis des vert-e-s ? Dommage...

  keru

• 27 août 2010, 16:21, par Fañch Ar Ruz

  "Université populaire-mais-pas-trop" en somme ?
  J’ai lu plus d’arguments dans les messages précedents que dans la réplique insultante et méprisante de Séverine Auffret !

  Attention, les chiens aboient, mais parfois ils se décoliérisent et posent leur os comme on pose sa cigarette quand on a quelque chose à faire Même et de préférence si l’urgence contient l’idée de vous foutre sur la margoulette.

  Voir en ligne : Parfois, les chiens mordent

• 27 août 2010, 19:02, par dom

  "Université populaire-mais-pas-trop" en somme ? J’ai lu plus d’arguments dans les messages précedents que dans la réplique insultante et méprisante de Séverine Auffret !

  Ou l’auto-suffisance de "l’élite intellectuelle dirigeante, ex, actuelle ou future"

  dom

• 27 août 2010, 22:25, par Elise Plessis de Kerigant

  Qui aboie ?!

  L’initiative de l’université populaire est bonne, enrichissante et doit continuer mais j’ignorais que les personnes invitées avait le monopole de la connaissance, de l’esprit d’analyse et critique et ce par la seule légitimité qu’ils ont ou ont eu une "vitrine" à un moment donné.
  Il est normal lorsque l’on est une personne publique ou que l’on partage son opinion à une assemblée, l’on puisse avec l’intelligence et l’humilité d’en débattre et de se soumettre à des contradicteurs : je ne vois pas où le bât blesse...

  Si peut être....Comme tant d’autres, à chacun sa vérité dans son petit bout de pré carré...
  Mention spéciale tout de même aux arguments populistes et factuels de Mme Joly (vente d’armes, Frantex, Lybie ect, ect...).
  Je suis venue pour me laisser convaincre, pour me donner un autre souffle politique : j’en suis ressortie A BOUT DE SOUFFLE !

• 28 août 2010, 03:15, par Séverine Auffret

  Les buts et les intentions d’une Université populaire ?
  La passion du dénigrement est la voie assurée de l’immobilisme politique, qui profite toujours aux pouvoirs dominants.
  Je rappelle à celles et à ceux qui n’étaient pas avec nous la nuit du 4 août 2010 à Groix, que les buts et les intentions des premières Up françaises, nées lors de "l’affaire Dreyfus", en 1896, étaient exactement les nôtres : faire venir des conférenciers pour faire pièce au racisme ambiant, chercher des voies humanistes pour régler la question du "vivre ensemble".
  Merci de lire, sur le site de l’Upipgx, mon intervention inaugurale, sur le concept et l’histoire des UP.
  C’était un mot, argumenté, de "la Présidente".
  Séverine Auffret
  Amitié aux amis

• 28 août 2010, 09:50

  (Pour Elise) FRONTEX...

  keru

• 28 août 2010, 10:13

  http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/08/27/a-propos-des-roms-honte-colere-et-deshonneur_1403584_3232.html