ça ne nous rajeunit pas :-(
Publié le 6 juin 2010 à 13:22Un sacré goût de vieux (et pour moi donc !!!)
.../...Mme E. Saint-Ange, c’est le croisement en cuisine entre une gouvernante anglaise, la mère Brazier et une agrégée d’histoire. Erudite, classique et rigoureuse devant ses casseroles mais toujours d’actualité. Et cela fait un bail que cela dure, depuis qu’en 1927, la librairie Larousse a publié la première édition du Livre de cuisine de Mme E. Saint-Ange. Avant Ginette Mathiot et Françoise Bernard, Mme E. Saint-Ange a déniaisé aux fourneaux des générations de promises au mariage en France mais aussi outre-Atlantique, et l’on en pince toujours pour les exemplaires anciens de cette bible de la cuisine bourgeoise.../...
Les foodingues. JACKY DURAND Libération 03/06/2010
http://www.liberation.fr/vous/01016...
Page d’histoire des Ménard and co :
Notre fille est née quasiment en brousse en Côte d’Ivoire, jusque là, je ne vous apprends rien.
J’avais 21 ans, pas de famille auprès de moi mais quatre européennes (dont 3 femmes de gardes mobiles ou de président de cercle), la quatrième chichtée à partir de 10 h. du mat. J’oubliais la "vieille", ma directrice d’école cette année là, plus bigote que les deux pères missionnaires réunis.
Bref, personne à qui je pouvais demander des conseils de puériculture sans passer pour une conne (ce que je refusais déjà fermement à l’époque...)
Ayant failli crever des suites des bons soins apportés lors de la naissance par un étudiant libanais en troisième année de médecine qui remplaçait la sage-femme africaine, je me retrouve (après quelques centaines de km dans une bétaillère) et des routes risquant la coupure de saison des pluies, dans un hôpital dont je ne me rappelle rien sauf qu’il était situé dans une ville dont j’avais apprécié le charme 15 jours auparavant (si si) à notre arrivée de France ; (le débarquement vaudrait un récit avec photos...)
Et là, comme c’était Noël (si si) et qu’on était ""en ville"", l’heureux père me demande ce que je veux comme cadeau ; je lui demande le livre de puériculture de Laurence Pernoud.
Et il revient avec la Bible de Mme saint Ange !
...malgré ma fièvre de cheval, il a vu que ma tête avait changé ...
Depuis, j’essaie de la faire apprendre par coeur à mes brus successives mais je n’ai pas de succès !
Elles ont sans doute peur de se retrouver un soir de Noël dans un hôpital à Sassandra :-)
Commentaires :
7 juin 2010, 15:33, par Thomas
ah oui, ça me rappelle quelque chose :)
y’a les œufs au lait dedans ?
:)
7 juin 2010, 16:12
yep et les crêpes de Jeanne Marie :-))
https://ile-de-groix.info/blog/spip.php?article1203
7 juin 2010, 18:44
Quant à moi,je n’ai jamais pu me résoudre à jeter un vieux livre de cuisine acheté 3 francs dans un débarras .
Pourtant, il me manque désormais les 45 premières pages , perdues au cours de nombreux déménagements(enfin, il m’en reste encore 475) ce qui fait que je ne sais absolument pas qui l’a écrit et à quelle époque...Il me manque aussi, à la fin,une partie de la table des matières:donc,à partir de "gelée à l’anisette" c’est l’aventure,forcément.
Il est rempli de choses extrêmement utiles dont aucune cuisinière avisée ne saurait se passer.Par exemple,il récapitule 500 recettes,réparties entre les 12 mois de l’année,eux mêmes redivisés entre déjeuners gras,déjeuners maigres,diners gras ,diners maigres et repas de réception.Avouez que c’est un plus tout de même !
Ainsi,grâce à ce livre,je peux réussir aussi bien la "timbale de macaronis à la Bekendorf"("mets russe" est il précisé en italique) que le nettoyage à l’huile, au rouge d’Angleterre et au blanc d’Espagne des théières en métal...si,si !
Ceci dit,ma recette préférée reste la choucroute(ça tombe bien ,ma table des matières va jusqu’au "G") et je ne résiste pas au plaisir de vous en lire quelques passages :"prenez un baril ayant contenu du vin blanc et nettoyez le soigneusement(voyez manière de nettoyer un baril page 409 et rincez à l’eau du puits).....Couvrez d’un morceau de toile puis d’un couvercle en bois.Mettez dessus un poids de 30 kilos ou des cailloux ou un pavé...."
Evidemment,la ménagère munie d’un tel bréviaire est forcément avantagée dans sa vie de tous les jours...Quelle chance !c’est mon cas !
Elizabeth Mahé
7 juin 2010, 19:07
Ah ! Elizabeth ! Tu me fais monter au nez l’odeur des vieux "grimoires" emplis eux-mêmes des fumets d’antan.
Merci donc.
Henri Ménard de Groix
8 juin 2010, 00:18
ça donnerait presqu’envie d’en proposer une pour la fête des "amis du blog"... en plein mois d’août.
Tu la partagerais entre autres avec un certain Fabrice et sa tribu ?
à condition toutefois que je puisse remplacer le baril par quelques cubis que je stockerais jusqu’à cette date ...
AM
8 juin 2010, 11:29
Une choucroute en plein mois d’août ?Quelle délicieuse idée !On pourrait la manger glacée,ce serait plus rafraÎchissant !
Ce qui me gêne un peu c’est que ladite choucroute est inscrite dans les diners gras du mois d’octobre et là je pose la question:faut il vraiment préparer le menu qui va avec ?Auquel cas,voilà ce à quoi on s’expose :
Potage vermicelle au gras
Choucroute garnie
Gigot rôti
Haricots maÎtre d’hôtel
Soufflé à la fécule
Dessert
Je m’interroge donc : N’est ce pas un peu lourd pour un soir ?....Pour un midi aussi d’ailleurs !...............................Elizabeth Mahé
8 juin 2010, 12:57
ça pourrait être ça d’après Jean-Marc notre "archiviste"
VIDALEIN, F. La Cuisinière des Familles ou Traité de la Cuisine Domestique einsegnée par des préceptes a la portée de toutes les intelligences.