En Haïti, « on mange la forêt »
La forêt tropicale a d’abord cédé du terrain devant les plantations de canne, avant d’être ponctionnée de ses essences rares pour payer le tribut à la France en échange de l’indépendance. "Les bailleurs de fonds ont laissé le champ libre aux initiatives des ONG, poursuit G. Mille. Mieux vaut travailler directement avec les agriculteurs que verser l’argent aux autorités."
Olivier TALLES La Croix 10/05/2010

Solidaires des réfugiés, les villages d’Haïti souffrent
« La population du département est passée de 28 000 habitants à plus de 36 000, explique le maire des Abricots. Même chose dans notre village, où nous avons accueilli 317 réfugiés, soit le quart de notre population ! »
« Le problème, c’est que les paysans ont entamé les semences prévues pour les nouvelles récoltes, explique un agronome Aujourd’hui, c’est le moment de planter l’igname, mais ils n’ont plus grand-chose à mettre en terre. »
Gilles BIASSETTE , La Croix 11/05/2010