Je me suis faite agresser verbalement ce soir par deux JEUNES Groisillons pour le contenu de mon blog qu’ils ont par ailleurs convenu n’avoir jamais consulté.
(Je passe sous silence le discours de deux autres encore plus avinés qui ne savaient même plus s’ils parlaient en leur nom ou s’ils étaient porte-paroles d’une caste en voie d’extinction.)
A ma demande de préciser ce qu’ils me reprochaient, ils m’ont dit ne pas vouloir argumenter.
Une des accusations finalement avancée par l’un d’entre eux était celle de transmission de potins alors que je défie quiconque d’avoir lu sous ma signature quelqu’allusion à la vie privée de qui que ce soit. Je ne suis pas attirée par ce genre d’informations et, si cela était, je sais très bien que leur publication est légalement répréhensible.
En creusant ce qui reliait les agresseurs et leurs reproches, j’en ai conclu qu’ils ne supportaient pas la publication d’extraits de presse relatant les condamnations pour travail au noir.
Outre le fait de découvrir qu’ils croyaient m’influencer par leurs discours "approximatifs", j’ai été estomaquée de constater que maintenant des gens, parfois hors la loi, se sentent supérieurs à ceux qui la défendent en espérant ainsi maintenir un minimum de justice et de solidarité dans ce pays.
Et je me suis dit qu’effectivement, entre laxisme porté au paroxysme et désinformation, on n’a jamais été aussi proches de l’Allemagne de 1933.
Espérons que ne se soit qu’à Groix.