En Bref
Publié le 5 avril 2010 à 11:47La Compagnie du golfe en renfort
Les officiers sont en grève mais les équipages sont à bord durant leur temps de service réglementaire. Sur le quai, le personnel à terre de la compagnie Océane assure l’amarrage de la vedette Enez Houad, vedette armée par la Compagnie du golfe.
Le Télégramme 05/04/10
Liaisons perturbées vers Groix et Belle-Ile
Le syndicat UGICT/CGT a indiqué qu’il reconduisait la grève aujourd’hui « les propositions faites par la direction ne répondant pas aux attentes des officiers ». ». Sur les lignes de Belle-Ile et de Groix, « les passagers à pied ne devraient pas rencontrer de difficultés particulières », précise la compagnie.
Le Télégramme 05/04/10
Les liaisons maritimes encore perturbées
Les îles sont accessibles avec toutefois des perturbations au niveau des traversées, en raison de la grève de la CGT. La direction parle d’une « démarche isolée de 4 officiers sur la ligne de Belle-Ile, et 2 officiers sur la ligne de Groix ».
Ouest-France 05/04/10
Grève à Océane. Les pour et les contre à BI.
Si personne ne conteste le droit de grève, pour certains insulaires, la compréhension face au mouvement semble de mise.. Côtés voyageurs, le bilan reste mitigé.
Des rotations ont pourtant amené leurs flots de touristes.
Le Télégramme 05/04/10
Encourager le geste éco-citoyen
1% de produits dangereux se retrouvent encore dans les poubelles ménagères. D’où l’idée d’aider les Morbihannais à identifier les produits dangereux, à les trier et à découvrir des astuces, écologiques et économiques, pour s’en passer. www.tousecocitoyens56.fr
Le Télégramme 05/04/10
Commentaires :
6 avril 2010, 11:16
Encore un courageux anonyme contre la grève : même motif même punition, le commentaire ne sera pas validé.
Décidément, dans ce camp là , on a plus de gueule que de couilles !
Je remarque aussi les approximations : durée du travail légale des officiers contestée, comparaison entre leur salaire et celui de salariés insulaires.
Le courageux eunuque pourrait-il nous expliquer pourquoi il ne postule pas au poste de commandant ?
Aaaaaaaaahhh, il faut faire des études et accepter de lourdes responsabilités ???
Si j’émets quelques réserves sur une grève catégorielle (je n’ai jamais soutenu aucune grève de cette sorte dans ma longue vie de responsable syndicale), je pense que les officiers ne se sont pas lancés dans cette action sans une mûre réflexion. Il arrive que des augmentations catégorielles aboutissent à des augmentations pour les autres catégories SI ELLES SE BOUGENT...
L’ambiance à Océane, comme dans toute entreprise Véolia, n’est pas au beau fixe pour les salariés (contrairement aux actionnaires). Une action concertée de tout le personnel, en lien avec les revendications des usagers, serait certainement mieux perçue.
Le plus rigolo est que l’eunuque vote certainement pour un de ces partis qui a conduit à brader le service public à des margoulins (ou s’abstient, ce qui est la même chose) ....
Bref, avec des commentaires du niveau de ceux de ces anonymes, on s’aperçoit qu’à Groix, on n’est pas prêt d’avoir le c... sorti des ronces. On comprend mieux
que soient tolérées toutes les dérives auxquelles on peut assister en ce moment.
AM
6 avril 2010, 13:40, par Didier Métayer
En forme Anita, en forme !..... Toujours juste dans l’analyse. Le droit de grève est pleinement reconnu dans la constitution.
Biz kamarade
6 avril 2010, 14:30
Ton sympathique commentaire me pousse à complèter l’analyse dont tu parles.
Comment ceux des grands-pères qui furent ouvriers ne se rendent-ils pas compte qu’en préférant s’avachir devant TF1 plutôt que transmettre à leurs petits-enfants leur histoire ouvrière, ils sont complices de l’abêtissement politique généralisé et de l’apparition de pépinières d’extrême-droite comme on peut le constater avec les commentaires anonymes qui fleurissent à propos de cette grève ?
Les ouvriers des plus petis ateliers de sous-traitance, en mécanique, fonderie, etc... savaient très bien qu’une grève chez Renault pour obtenir une augmentation ou des congés supplémentaires était invariablement suivie d’avantages pour eux aussi.
Et l’effet domino gagnait aussi les entreprises du bâtiment par exemple.
A cette époque, un hyper agité aurait toujours pu raconter son histoire de "travailler plus pour gagner plus", ça n’aurait pas risqué de passer dans des esprits moins embrumés que ceux qu’on rencontre actuellement, capables d’avaler n’importe quelle propagande ultralibérale.
AM