Conseil municipal I :
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Où nous conduit l’amour des "vieilles pierres" ?

Ces dernières années, la commune s’est portée acquéreur de différents biens immobiliers et ceci sans expropriation.
Le maire aime à nous répéter que le budget communal se gère comme celui d’un ménage. Il faut d’après lui, savoir emprunter à bon escient.
Il ne le sait visiblement pas mais c’est encore plus vrai pour un ménage à ressources limitées. Ainsi nombre de couples se sont fait construire leur maison, ne pouvant envisager d’en acheter une ancienne et de faire face aux frais de remise en état.
Cette pratique raisonnable n’a sans doute pas effleuré l’idée de ceux (ou de celui) qui en ont décidé autrement au moment de l’achat de la maison Le Nezet par exemple. Mais peut-être que les élus consultés n’étaient pas au courant de la situation REELLE de nos finances ? Il n’y a plus de délégué à ce poste et l’opposition se fait un malin plaisir de signaler les incongruités des budgets (2009) ou prévisions budgétaires (2010) présentés avec quelques hésitations, il faut bien le reconnaître.

Vous me direz que ce n’est pas grave que la maison Le Nezet ne puisse être utilisable... Pas de Centre de Loisirs pratiquement depuis Noël, pas d’encadrement de la jeunesse et surtout pas de jeunes désireux de s’inscrire dans un projet préétabli et encore moins d’en proposer un. Lorsque j’avais émis l’idée il y a deux ans de mettre à la disposition des jeunes un préfabriqué, le maire avait condescendu à répondre que ce n’était pas idiot. Si seulement, ma suggestion avait été trouvée idiote, elle aurait peut-être été suivie d’effet ! Je vous l’accorde, ce n’est pas pour ça que le recrutement du coordinateur aurait été fait dans les temps ! Vous avez le droit d’ajouter qu’à quelque chose malheur est bon : pendant ce temps-là, on ne le paye pas, ça aide à éponger les diverses primes des "bien en cour" !

Ceux qui ont de la constance, ceux qui s’intéressent encore à la vie communale, et qui assistent avec application aux réunions du Conseil (combien reste-t-il d’assidus depuis 2001 ?) se rappellent l’envolée lyrique de l’adjoint à l’urbanisme nous prouvant à l’aide de maints détails historiques et architecturaux qu’il ne fallait pas laisser passer l’occasion de s’approprier la maison des Douanes, aidé en cela par son alter ego, le délégué aux finances.
L’idée d’abriter en ses murs un musée de la douane n’était pas étrangère à leur engouement (à défaut de musée "Fleur de Lys" ?).
Las, pas de musée de la Douane subventionnable (quand on constate le fonctionnement de l’Ecomusée pourtant richement doté, on ne peut que s’en féliciter) et le bâtiment doit se dégrader comme toute maison non utilisée en continu.
Pourtant, des voix s’étaient élevées en ces temps pour dire que ce lieu serait idéal pour abriter les bureaux de l’Office de Tourisme, que même un montagnard n’aurait osé imaginé relégué dans les hauteurs ! Ce n’est pas la moindre bizarrerie de fonctionnement de cette structure, me direz-vous, si vous comparez avec ce qui se passe dans notre île voisine. Mais ne pourrait-on envisager de déménager un service quasi invisible aux yeux des touristes et inaccessibles aux personnes à mobilité réduite ?
J’espère ne pas entendre la réponse prévisible : mais l’OT c’est CAP LO !
Combien de fois nous a-t-on ressassé que "Groix est la perle du pays de Lorient", la cerise sur le gâteau etc.. etc..
Dans une entreprise bien gérée, (CAP LO se vante de l’être), et surtout à l’époque de la rémunération au mérite, on n’hésite pas à donner une prime au bon travailleur. Alors ?
Dommage qu’on n’ait vu aucun politique faire l’effort de venir nous présenter son programme (ou celui qu’il soutient) pour les élections actuelles, on aurait pu lui demander comment il pense favoriser le tourisme, seule ressource envisageable ici sur la durée.

A moins que nos routes ne découragent tout le monde ... on verra ça demain...