"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Cinéf’îles : Riz Amer

Publié le 3 décembre 2009 à 20:00

10 décembre 2009 à 21:00

Version intégrale restaurée

en partenariat avec Cinéphares

De Santis tourne RIZ AMER en 1948. Si l’intrigue est très conventionnelle, le cadre de l’action est beaucoup plus intéressant et constitue tout l’intérêt du film, auquel les années ont donné un caractère de véritable documentaire.


Dès la réalisation de son premier film, un drame social dénonçant le chômage et le marché noir en Italie, Giuseppe De Santis donne la mesure de ses ambitions. Théoricien du néoréalisme, il plaide pour un cinéma engagé dans la réalité physique, humaine et politique du présent.
Aussi n’a-t-il de cesse de filmer les milieux populaires, paysans et ouvriers, pour dénoncer les travers de la société italienne. Son style réaliste, inspiré du cinéma soviétique révolutionnaire, s’épanouit dans Riso amaro - Riz amer (1948), drame d’amour et de lutte des classes au milieu des rizières de la plaine padane. Unique grand succès commercial de sa carrière, ce film analyse la violence comme force d’émancipation, qu’elle soit dramatique, lyrique ou érotique

Les "mondines" chantent Bella Ciao

La première est la version originale, la moins connue. Chantée par les Mondines, travailleuses piémontaises effectuant leur labeur dans les rizières d’Italie du Nord, elle commence ainsi : « Le matin, à peine levée / O bella ciao bella ciao bella ciao, ciao,ciao / Le matin, à peine levée / A la rizière je dois aller. » La suite dénonce les conditions de travail difficiles, le salaire misérable, les surveillants sadiques et leur statut de quasi esclave qui - un jour, c’est écrit - changera. « Mais tu verras qu’un jour toutes autant que nous sommes / O bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao / Mais tu verras qu’un jour toutes autant que nous sommes / Nous travaillerons en liberté. »

Lors de son passage à la télévision française, le 26 mars 1961, ce film est le premier à être diffusé avec le "carré blanc", indiquant que le film n’est pas "tout public" en raison des jambes nues des mondines, des cuisses sensuelles et de la tenue (short et la poitrine opulente) de Silvana.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Les commentaires non signés (nom ou pseudo) ne seront pas validés !

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
(Pour créer des paragraphes laissez simplement des lignes vides.)

L'agenda d'Henri
Webcam sur Port Tudy
Météo - Marée
Derniers commentaires :
Archives
Liens :
Autres sites amis :
Secours