Bilan d’activités 2008 :

En 2008, nombre d’adhérents en augmentation : 243.
Augmentation de 15% de la fréquentation des salles avec un taux de remplissage de 80%. (16.000 entrées)
67 films ont été projetés en 2008 contre une trentaine en 2003.
Des entrées ont été refusées car des salles étaient pleines.Il a été constaté des problèmes de confort dans certaines salles, dont la difficulté à lire les sous-titres à Port-Lay.
La soirée d’ouverture avec "Carabosse" a laissé un souvenir inoubliable à ses spectateurs.
Les animations, malgré quelques couacs techniques, se sont bien passées même si on avait craint quelques problèmes un soir. Le mélange de fréquentation avec public familial et présence de la jeunesse nous satisfait pleinement.
Deux fêtes ont été organisées dont une ratée à cause du temps. Le Festival a participé à l’hommage à Beudeff.
Merveilleux accueil de la municipalité de l’île d’Yeu pour l’escale hivernale.
Le bilan est d’autant plus positif cette année que les moyens sont tirés par les cheveux mais ceci est le fruit du travail des bénévoles et de l’équipage de quart à l’année sur Port-Lay.
Le Conseil général, le Conseil régional, Cap L’Orient et la mairie de Groix nous ont encore accompagnés. Nous remercions d’ailleurs le personnel municipal.
Les annonceurs du catalogue nous procurent aussi un réel plaisir par leur soutien permanent qui aide à faire perdurer le festival.
La journée de débats sur "les Iles en danger" a été également positive avec la présence de différents maires des Iles du Ponant.
Le ministère de la Culture et la Préfecture du Morbihan nous ont accordé le label "Organisateurs de grands spectacles". Ce fut un très lourd travail à effectuer pour l’équipe de quart mais cela nous permet de continuer.
Une rencontre avec le maire haïtien des Abricots a permis de préparer des échanges futurs avec les associations et la mairie pour resserrer les liens avec cette commune. Ceci pour prolonger ce qui se passe lors des diverses éditions du festival.
En résumé une fréquentation en hausse mais des moyens toujours très limités (budget 180.000 €) du fait de la défection de certains sponsors privés.

Les institutionnels, prétextant peut-être la crise, n’augmentent pas leur participation sauf la mairie de Groix.
Les soucis financiers amènent aux soucis sur le plan humain pour toutes sortes de raisons. Seule l’équipe présente sur l’île à l’année assure le travail permanent et elle fatigue énormément. La nécessité de recruter un temps partiel et de rémunérer Yann à la hauteur de ce qu’il mérite se fait de plus en plus sentir.
Nous rencontrons aussi des problèmes d’organisation et de fonctionnement.
Le site internet doit devenir un moyen de communiquer. On ne l’a pas toujours fait correctement.
Le devenir du site de Port-Lay a fait l’objet de discussions et d’un mémorandum remis à Métairie en novembre. L’ambition de ce site est d’accueillir des actions et manifestations culturelles en étant en pointe sur les problèmes de développement durable.
Développer les liens Nord/Sud implique que Port-Lay soit un lieu d’accueil pour des débats avec, par exemple, des réalisateurs. Cela nécessite de prévoir une rénovation des bâtiments.
Yann rappelle que le Festival a été seul à investir Port-Lay pendant un temps et indique que "Musicanou" partage leur préoccupation.
Une réflexion est à mener collectivement notamment dans le cadre des Commissions extra-municipales et dans la sous-commission Port-Lay de la CEM Culture afin de tout faire pour éviter de tomber dans les mains d’organismes de tourisme.

La baisse des apports financiers de sponsors et institutions, voire leur retrait, amène à prévoir des économies encore plus draconiennes sur les frais de fonctionnement et une augmentation prévisible des repas ou consommations.
Il est demandé aux adhérents de faire usage de leur carnet d’adresses et inciter leurs relations à participer financièrement à l’aventure.
Diverses hypothèses sont approchées par des participants et qui, pour certaines d’entre elles, seront discutées en CA.
Paiement des concerts ( proposition qui semble cristalliser contre elle une bonne partie des personnes connaissant bien la clientèle du soir. Impossible de faire sortir les personnes installées avant 22h, difficile de maintenir des bénévoles devant les barrières pendant toute la soirée. Jean-Luc rappelle la mauvaise impression laissée par les premières années où les concerts donnés dans un lieu fermé ont favorisé la critique négative).
Le maire rappelle aussi que les Groisillons participent déjà à la vie du Festival à travers leurs impôts via la subvention allouée.
Il n’est pas possible non plus d’augmenter le nombre de films projetés en extérieur : la maison Buffet n’est pas un cinéma et les droits des films projetés gratuitement sont très élevés. Une réglementation stricte existe à ce sujet.
Des concerts commençant avant 21h30 permettraient peut-être de garder plus longtemps les dîneurs sur la terrasse. Autre suggestion : augmenter le prix des consommations à partir de 23h.
Un autre présent trouve que les animations musicales coûtent cher.
Yann souligne que le public en est très satisfait. Il rappelle aussi que les autres festivals de cinéma faisant beaucoup moins d’entrées que celui de Groix, sont beaucoup plus subventionnés.
Il faut se donner les moyens d’accueillir des réalisateurs qui viennent de partout. Nous ne sommes pas un rendez-vous des îles du monde mais seulement un rendez-vous des amoureux des îles du monde.

Je suggère d’organiser un hiver une réunion à destination des Groisillons afin d’échanger sur les buts du festival et les souhaits des habitants. Il pourra leur être communiqué par exemple une évaluation des retours financiers bien qu’il soit difficile d’obtenir des chiffres fiables auprès des commerçants ou loueurs. Le seul montant non contestable est celui des factures réglées sur Groix par le trésorier du Festival et qui s’est monté en 2008 à 76.000 euros.

Jean Luc Blain tient à signaler que bien que n’étant pas disponible du fait de son éloignement de l’île une partie de l’année pour participer au développement de son entreprise, il sera là pendant toute la durée du festival et continuera parallèlement à jouer les public-relations.
Il s’engage par ailleurs à tout faire pour faire réapparaître une radio du festival en 2010 (nul doute qu’une des dernières nominations intervenues à Radio-France devrait l’aider à réaliser ce projet...)
Guéna le remercie et lui rappelle qu’on compte sur lui pour activer ses relations dans le Pacifique.
Jean-Claude Sauvage qui souligne qu’il est un des plus anciens avec Gilbert Nexer tient aussi à faire remarquer que si le Festival existe, c’est grâce à Jean-Luc.

Il est procédé au vote : 90 adhérents présents ou représentés ont élu les 12 candidats au Conseil d’Administration s’ajoutant aux 8 non renouvelés.