RAS : nucléaire rien à signaler
Publié le 6 mai 2009 à 17:40Documentaire de Alain de Halleux
ARTE : Mardi 12 MAI / 23h
Ces dernières années, les angoisses liées à la fin du pétrole et la nécessité de l’indépendance énergétique ont généré une course à l’atome de plus en plus folle, dans laquelle la sécurité semble ne plus être une priorité
Les conditions de travail semblent se dégrader, au mépris de la sécurité et de la santé des ouvriers.
On les appelle les « jumpers » : ils sont chargés d’entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif. Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires. Des travailleurs de l’ombre qui, dans ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d’un des fleurons de l’industrie européenne.
Malgré les efforts déployés pour alerter l’opinion, les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d’EDF, Marcel Boiteux... "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé. Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d’alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d’uranium contamine cent ouvriers à Tricastin.
Rediffusions :
25.05.2009 à 05h00
28.05.2009 à 09h55
Merci à Marc Guillaume de nous avoir signalé ce programme.
Commentaires :
12 mai 2009, 14:54
http://www.rue89.com/tele89/2009/05/12/la-precarite-des-travailleurs-du-nucleaire-nuit-elle-a-la-sante
La précarité des travailleurs du nucléaire nuit-elle à la santé ?