Les résidents secondaires, telles les marées, vont et viennent entre le golfe du Morbihan et l’océan.

"Il n’y a pas de lien social. Ces gens viennent, consomment la presqu’île et repartent". E. Thébaud : "Les résidences secondaires bouffent les logements pour les jeunes et la monoactivité touristique ne fournit que des emplois précaires. Les touristes tirent les prix de l’immobilier à la hausse et incitent les propriétaires à louer quelques mois l’été plutôt qu’à l’année, obligeant les actifs à s’exiler. " Olivier, 47 ans, paludier : "Le paysan bio qui leur vend des légumes, il faut bien le loger". Jacques regrette un délitement du lien social, le passage d’un monde de marins bretons où tout le monde se connaît à un environnement de touristes parisiens impersonnel.
L’économiste Laurent Davezies rappelle qu’"entre un actif, un retraité et un résident secondaire, celui qui va le plus stimuler l’économie, c’est l’actif". "L’actif a des enfants, qui vont aller à l’école, où il faudra embaucher des professeurs, développe-t-il. De par sa consommation marchande et non marchande, il injecte des éléments de dynamisme dans une ville".
T Baïetto France Télévisions 01/07/19