"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Cinéf’îles et la protection de l’environnement

Publié le 14 mars 2009 à 13:06

Soirée studieuse au Cinéma des Familles en présence d’élus municipaux, où nous avons pu constater que les représentants de l’opposition étaient majoritaires.
Bonne nouvelle, nous pourrons donc compter sur eux dorénavant pour soutenir toute démarche environnementale.

Serge Moélo*, maire de Silfiac depuis 1995, est venu répondre aux questions des Groisillons présents à la projection des deux films choisis comme support.
Les nombreuses réalisations de sa commune et la ténacité avec laquelle il poursuit l’application de principes devenus populaires depuis bien peu de temps, montrent l’importance du travail d’information de ses concitoyens et leur implication.
L’entendre raconter comment il a fallu prendre le temps de réfléchir et expérimenter pour protéger les plus faibles de la voracité de fournisseurs d’énergie privés souligne méchamment la différence existante entre poursuivre un programme politique cohérent et fonctionner uniquement dans la médiatisation.

(Je n’ai pas osé lui demander comment il agirait face au non-respect des réglements si, par exemple, un terrain NDS devenait à Silfiac tout sauf protégé ...)

Le buffet froid servi à la Marine au prix record de 3 euros a, comme à l’accoutumée, emporté les suffrages des présents et n’a pas manqué de discussions animées.

Le film sur les dégâts des pesticides a agi, grâce aux interventions des scientifiques et à leurs désastreuses statistiques, et, plus dramatiquement, aux témoignages de malades ou de familles, comme une piqûre de rappel.
Voir comment une tenue de protection digne d’un cosmonaute n’empêche pas un viticulteur "intensif" d’être atteint par les molécules toxiques des produits qu’il disperse a de quoi inquiéter sur l’avenir que nos gouvernants réservent sciemment à nos enfants.

*Serge Moélo est conseiller d’éducation populaire à la DRJS.
Co-fondateur de Bruded, il a créé avec d’autres militants associatifs, l’Institut de Silfiac / Skol-Uhel Silieg (Institut pour un Développement Durable et Solidaire en Bretagne).

Commentaires :

  • Le Biophénol A intègre aujourd’hui de nombreux conditionnements alimentaires, tels les récipients plastiques compatibles avec le micro-ondes, le petit électroménager de cuisine, les bouteilles d’eau réutilisables ou encore le revêtement de conserves et de cannettes. Ne se limitant pas à la sphère alimentaire, il est aussi utilisé dans la fabrication de pare-chocs, de lunettes, de ciments dentaires, de CD… Mais seul l’usage alimentaire, additionné à une source de chaleur permettant au produit de migrer dans les aliments, présente réellement un danger d’exposition.
    Une étude américaine a révélé que 93 % de la population américaine est imprégnée de BPA, les enfants étant plus concernés que les adultes.
    Pour l’heure, il est recommandé de se méfier des produits plastiques portant le code de recyclage n°7, et dans une moindre mesure, les n°3 et n°6.
    Cécile Cassier http://www.univers-nature.com/

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