"Anita, de Groix"

"Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire"

Main basse sur l’Île d’Yeu

Publié le 11 mars 2009 à 18:00

Le documentaire de Patrice Gérard est visible sur FR3
Cliquer sur ce lien :

mms://a988.v101995.c10199.e.vm.akam...

Commentaires :

  • Superbe reportage de P.Gerard, portrait sympathique de Rodolphe (que j’ai la chance de connaitre), on saisi la touche du réalisateur dans les premières images du documentaire, le plan sur le port est le meme pour le portrait de "My Friend" (Christophe, mon ami :)dans "À d’Yeu vat" (je recherche tjs le doc !)
    Yann de Sauzon

  • portrait du réalisateur :
    http://www.nantesmetropole.fr/ 15/05/2008

    Il n’a d’yeux que pour l’Île d’Yeu

    Patrice Gérard, un héros au goût salé

    C’est un sacré personnage, un héros au goût salé. Robert Louis Stevenson, l’auteur de L’àŽle au trésor, a sûrement dû s’inspirer de pareils individus pour décrire ses pirates.

    Pour sûr ! Patrice Gérard a l’oeil malin, la voix rocailleuse du vieux loup de mer et les envolées verbales du révolté ! Et le rhum ? Et l’amour ? On n’en dira pas plus, tout en savourant une mousse avec lui dans un café populaire aux allures de taverne... L’arme de ce flibustier « des causes perdues » n’est point le sabre ni le canon, mais la caméra. Et les héros de ce réalisateur nantais ne sont en rien de fieffés gibiers de potence, mais des hommes et des femmes que le monde d’aujourd’hui bouscule, que les grands de ce monde ignorent. « Je fais des films engagés. J’ai un profond respect pour les gens qui survivent. Je suis du côté des petits. »

    Le réalisateur de la série « À d’Yeu Vat », une déclaration d’amour à l’Île d’Yeu et à ses Îliens, gronde quand il parle avec flamboyance de la flambée de l’immobilier qui chasse de l’Île aimée ses habitants remplacés par des Russes « qui dépensent 2 millions d’euros pour une maison qu’ils n’ont jamais vue ». Avant qu’il ne soit trop tard pour agir, l’homme au bonnet de marin filme intimement les pêcheurs, leurs femmes, leurs enfants, leurs « vieux », leurs rafiots et leurs petits coins de paradis à eux, de plus en plus envahis par les touristes, les piscines et les golfs. « L’argent vide de sa substance les lieux de vie, dit-il, amer. Dans les années 70, il y avait 800 marins à l’Île d’Yeu. Toute la vie de l’Île était là . Combien aujourd’hui ? Je frémis à l’idée de voir un port sans bateaux de pêche ! »
    Ses travailleurs de la mer, d’Yeu, du Guilvinec, de l’estuaire de la Loire, il les comprend, les côtoie. « Jusqu’à l’âge de 33 ans, j’étais marin-pêcheur. L’océan, c’est un monde où l’on doit faire face à des émotions fortes, dures à vivre. En mer, tu es dans une énorme brutalité. Quand on quitte le port, il y a aussi le cafard, la bête noire du marin. Et à bord, tu es souvent seul. Tu es là , entre le vent et la mer, à te demander ce que tu fous là ... » La pêche, il l’a arrêtée, après un drame. Ses yeux se voilent au moment où il évoque une disparition.
    Le retour au port, après la marée, est le moment gai de l’histoire des marins. Le port d’attache de Patrice Gérard, quand il n’est pas à quai sur l’Île d’Yeu, c’est le quartier du Vieux-Doulon, à Nantes. « L’un des derniers quartiers ouvriers de la ville. Même ici, ça change. Autrefois, les gens avaient des fleurs dans leur jardin, maintenant ils plantent des patates... » La terre, il s’y intéresse aussi. Patrice Gérard a exploré le sillon de la vie des agriculteurs. Les vaches ne regardent plus passer le train est une plongée parmi les mamelles des vaches de Loire-Atlantique. Là aussi, il filme le basculement du monde, la disparition des petites exploitations au profit d’énormes ensembles où les bovins sont poussés à bout... Le spectateur des films de ce Nantais bourru au coeur grand comme l’horizon constatera que l’espoir perce malgré tout entre les nuages. « Il y a quelques années, la définition d’un marin, dans le dictionnaire, c’était : homme frustre se nourrissant de tabac et d’alcool. » Grâce aux beaux films de Patrice Gérard, les humbles sont habillés de lumière, les petits sont grands et les désespérés y croient encore un peu...

  • COUCOU PATRICE C’est Sandrine LEJEUNE on se connait bien on a les memes amours les memes amis sur notre caillou, des anciens marins des vieux loups comme BILIP... On en a vécu des choses, bonnes ou moins bonnes, on en a des souvenirs du port à la Marine de chez Lulu au camping... Je voulais te remercier d’immortaliser comme tu le fais Notre MY FRIEND, Gaby et LE DRAGON, les BESACES, aux corbeaux, notre radio locale Neptune FM, l’accent le patois, le quai, l’ambiance dans les cafés, la lumière, l’odeur, de notre port d’attache. Tu fais parler les gens tu soutiens et tu comprends les ISLAIS parce que tu fais partie des figures de notre ILE, Enfin quelqu’un qui laisse transpirer cette atmosphère que les autres ne peuvent pas connaitre ni comprendre....ENCORE MERCI GINSBAR

  • je connais bien patrice gérard ce n’est pas un gag J’ai eu un accident de voiture avec lui une nuit, c’était le lendemain du premier de l an J ’ai perdu la vue d’un oeil, le bassin fracturé .J’ai traversé le pare brise pour m’écraser 10metre plus loin sur la route.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Les commentaires non signés (nom ou pseudo) ne seront pas validés !

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
(Pour créer des paragraphes laissez simplement des lignes vides.)

L'agenda d'Henri
Webcam sur Port Tudy
Météo - Marée
Derniers commentaires :
Archives
Liens :
Autres sites amis :
Secours