LE SYNDROME D’ALIBORON
Publié le 19 juillet 2015 à 14:30Mélange des genres :
Ils sont deux, ce matin-là, devant le champ des ânes. Un couple. Le
monsieur hennit avec persistance et régularité. Du côté des ânes, on
est perplexe et on reste sur son "quant-à-soi". De l’autre côté de la
barrière, le monsieur hennit toujours... avec un brin de lassitude me
semble-t-il. Je le comprends un peu : ça n’est pas un exercice facile !
"Ce sont des chevaux ?" s’enquiert sa compagne.
"Evidemment" rétorque-t-il, agacé.
J’arrive sur ces entrefaites et lui conseille aimablement de braire.
" Ce sont des chevaux, madame" me répond-t-il, hautain.
Je ne sais pas pourquoi, j’ai décidé d’être aimable coûte que coûte :
"Monsieur, merci beaucoup. Voyez-vous, ça fait 20 ans que je crois élever
des ânes. Il était vraiment temps que quelqu’un m’ouvre les yeux."
Est-ce une illusion ? Il me semble que nous nous quittons
fraîchement................................ Elizabeth Mahé
Commentaires :
19 juillet 2015, 17:08, par noyale
Ce monsieur est, sans doute, monté sur ses grands chevaux ... :-)
19 juillet 2015, 17:24
Et en plus, plus tếtu qu’une mule !
Véro
19 juillet 2015, 19:15, par J-Loup 61
Comme quoi il y avait des ânes des 2 cotés de la clôture !
Elizabeth a toujours de l’humour.
JLY
19 juillet 2015, 19:33, par Flight GX
Ce môssieur devait s’appeler Pédro ...
Car avec Pédro, l’âne, ça évite la chute de chevaux !!!!
Un peu tiré par le chevaux eeuuhh les cheveux, nan :))))
Flight GX
28 juillet 2015, 14:07, par Momo
Je dirais plutôt que Zabeth est arrivée avec ses gros sabots, comme un chevaux dans la soupe !!!!
Momo