Les Voeux du Maire.
Publié le 24 janvier 2009 à 17:44Phrases prises au vol (Le plat de résistance plus tard...)
Le maire a détaillé la série de privatisations des Services Publics et ses conséquences sur notre vie quotidienne. Il n’a pas manqué de rappeler que des conflits subviendront pour le partage des ressources énergétiques, alimentaires et en matières premières.
La sobriété et la solidarité sont les seuls outils à notre disposition.
Il a mis en avant ses préoccupations sur l’organisation de la démocratie participative qui est un défi complexe.
Il a répété sa mise en garde sur l’excès de discours autour de l’identité qui conduit à rejeter ceux qui sont différents ou simplement nés ailleurs.
"La démocratie se reconnait au fait d’accepter ou non le verdict des urnes."
Le maire rappelle les projets de la municipalité et la nécessité d’adapter les projets aux vrais besoins de la population car dit-il, beaucoup d’entre nous souffrent déjà de la crise.
Le paragraphe sur la Jeunesse remet en perspective les responsabilités de chacun et notamment des parents en la matière.
Il n’oublie pas de remercier les bénévoles des Associations qui, dit-il, mettent un coup de projecteur quelquefois même national sur notre île.
Il se félicite que la réorganisation des Services Municipaux progresse bien au bénéfice de la population.
Il a une pensée pour ceux qui nous ont quittés dont certains beaucoup trop tôt.
Il termine sur la nécessité de laisser à nos enfants et petits-enfants un monde meilleur.
Je tiens pour ma part à remercier et féliciter Florence Le Pen pour sa présence aux côtés des élus et pour avoir applaudi le discours du maire,
démontrant par là qu’il est le maire de tous les Groisillons et qu’il les représente dans toutes les instances où il doit défendre les intérêts de l’île.
Assistance attentive
Les correspondants de presse sur le pont
Les Apollon du 3ème âge :-))
Commentaires :
24 janvier 2009, 19:48, par Franck Le Gurun
Si l’on se doit d’orienter son discours vers des poncifs qui feraient rires aux larmes les trois quarts de la planète, tant l’accès à rien est un quotidien que ces populations partagent sans couleur politique, religieuse, et sans droit à une reconnaissance humaine. Parler de sobriété quand les ampoules ont éclairé l’avenir au bourg et que depuis lors, une partie reste dans les ténèbres. Qu’un état des lieux routiers en dit long sur le peu d’intérêts que l’on a à circuler dans l’Île et la volonté affichée que cela reste ainsi. Depuis des années, au rythme où bons nombres nous quittent, que l’on aurait choyé un peu plus, l’allée du cimetière témoigne elle aussi du peu d’intérêt de la douleur des gens, on pourra peut-être se congratuler de ces huit ans passées et de constater que ce qui reste à nos enfants, c’est beaucoup de travail.