Au-delà de son soutien à Sarkozy, illustrant elle aussi la tentation générale de se droitiser en vieillissant, Simone Veil s’est distinguée par un humanisme rare chez nos contemporains, l’amenant par exemple à s’opposer à Giscard et son souhait de renvoyer chaque année 100.000 Algériens dans leur pays. Athée, elle a aussi dérogé parfois à la discipline de son groupe politique en votant avec les partis de gauche.
Féministe, elle s’est d’abord opposée à son mari qui ne voulait pas qu’elle devienne juriste (...)
